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Morceau de Cannes: The Lobster

Quelles œuvres font jaser à Cannes? Se font applaudir? Reçoivent un accueil plutôt froid? Quels sont les parcours des cinéastes qui les signent? Et des acteurs qui y jouent? Qu’en a pensé la presse? Qu’en a pensé Métro? Voici quelques réponses pour les films qu’on a vus et qu’on a aimés. Passionnément. Follement. Ou plus modérément.

Ça s’appelle comment? The Lobster

C’est présenté où? En compétition officielle

C’est réalisé par qui? Le cinéaste grec Yorgos Lanthimos

Qui, par le passé, a fait quoi? Notamment Canine (Dogtooth) qui lui a valu le Prix Un Certain Regard en 2009. Le long métrage a également fait partie des cinq nommés à l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère en 2011 (l’année d’Incendies).

Et ce film-ci, il parle de quoi? D’un type qui a perdu sa femme et qui se rend dans un étrange hôtel où on lui donne 45 jours pour se trouver une compagne. Et mieux vaut qu’il en trouve une, pour vrai, sinon il sera transformé en animal. Précision: de son choix. Contrairement à la majorité de ses semblables qui choisissent la facile option «devenir un chien», il élit la très étonnante éventualité «se muer en homard». Parce que ce crustacé «vit plus de 100 ans, reste fertile et a le sang bleu». En plus, il «aime la mer».

Et au générique, on retrouve qui? Rachel Weisz (l’héroïne de The Mummy), l’Irlandais Colin Farrell (vu notamment dans Crazy Heart et In Bruges), Léa Seydoux (de La vie d’Adèle), Ben Whishaw (le Q de Skyfall) et John C. Reilly (le comique acteur qui jouait le beau-frère de Will Ferrell dans Step Brothers).

Des citations clé? «Avoir de beaux cheveux, ce n’est pas une chose que l’on peut obtenir. C’est une chose avec laquelle on nait.» «C’est plus difficile de feindre des sentiments qu’on n’a pas que de masquer ceux que l’on a.»

L’accueil des spectateurs (le jour où nous l’avons vu)? Beaucoup de rires dans la première partie et des applaudissements au générique.

Les échos de la presse? «Une dystopie absurde, qui réserve quelques grands moments de rire», a remarqué Le Point. «Ah, enfin de l’air, du jeu, de l’originalité, des codes réinventés…» s’est réjoui Telerama. «Une parabole surréaliste hilarante et envoûtante», a noté The Hollywood Reporter. «Satire dans tous les sens» – hehehe – a titré Libération.

Nos impressions?
On a adoré. Juste le titre (The Lobster, comme ça sonne bien!) laissait présager de belles choses. On n’a pas été déçue. C’est curieux, ce n’est pas verbeux et il y a plein de trucs complètement absurdes, voire «pas rapport». Bonheur. Vous comprendrez que pour nous, ça a parfaitement marché. Et si le changement de ton et un moment de bascule en milieu de parcours risquent de dérouter complètement les spectateurs qui n’auront pas embarqué dans la folie dès le départ, il reste qu’au moins, l’élément de SURPRISE! est là. Voilà pourquoi mieux vaut ne pas trop, trop, trop en savoir avant de plonger dans cette mer abracadabrante, et décortiquer soi-même ce Lobster.

Notre score? Cannes-4

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