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Solution en vue dans le dossier « Au pain doré »?

Des pistes de solution sont présentement étudiées pour régler les irritants liés aux opérations de l’entreprise « Au pain doré », afin que le bruit dérange le moins possible la qualité de vie de ses voisins.

Le dossier date d’une dizaine d’années déjà, mais la vente de l’entreprise à Bridor a relancé le débat. Une rencontre entre des représentants de l’entreprise, le maire de l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve (MHM), Réal Ménard, et des citoyens, s’est tenue en juin dernier.

Les discussions ont principalement servi à rapprocher les parties. Ces dernières ont d’ailleurs convenu de se revoir à la fin du mois d’août.

« Je ne désespère pas et je suis optimiste. Les représentants de l’entreprise semblent vouloir se pencher sur le problème. C’est de bon augure », croit Michèle Bruneau, voisine de l’entreprise et membre du comité citoyen.

La résidente admet que la situation s’est améliorée. La compagnie a transféré une partie de sa production dans une autre de ses usines, amenant du coup, une diminution des activités. Il n’y a pratiquement plus de livraisons après 18 h, ni même les fins de semaine.

Le cœur du problème demeure toutefois le bruit produit par les camions réfrigérés qui viennent livrer leur marchandise. Les opérations débutent à 6 h et s’échelonnent sur toute la journée.

Selon des voisins de l’entreprise, ceux-ci doivent endurer quotidiennement l’équivalent de cinq heures consécutives de bruit assourdissant.

Quand les chauffeurs de camion réfrigéré effectuent leur livraison, impossible pour nous de garder les fenêtres ouvertes et encore moins d’amener bébé jouer dans la cour arrière, indique Mme Bruneau. Nous ne voulons pas que l’entreprise mette la clé dans la porte. Nous voulons qu’elle continue d’améliorer la situation. En poursuivant le dialogue, nous trouverons sûrement une solution satisfaisante pour tous.

Certaines options ont été avancées, dont celle de créer un mur végétal antibruit. Cette mesure aurait pour objectif de réduire d’au moins 10 décibels le bruit subi par les voisins.

Je ne suis pas convaincu que les camions utilisés excèdent le bruit stipulé par la réglementation en vigueur, mais on se penche sur divers scénarios, souligne M. Ménard. Il est clair que c’est en collaborant que nous réglerons le dossier.

De son côté, l’entreprise n’a pas rappelé le journal.

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