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À quand une commission sur la violence sexuelle?

Photo: Archives TC Media

Malgré les voix favorables, la motion proposant l’instauration d’une commission parlementaire spéciale sur la violence sexuelle contre les femmes, déposée par la députée de Hochelaga-Maisonneuve, n’a pas été acceptée.

«Le gouvernement l’a refusé, car on les a pris de court. Il n’est pas en désaccord avec le projet. Je pense qu’on devrait y arriver, au cours des prochaines semaines», affirme Carole Poirier, qui a rencontré la ministre et député de Gouin, le 10 novembre, afin de voir les modalités selon lesquelles cette commission pourrait être mise en place.

C’est à la suite de la vague de dénonciations des victimes de violence et d’agression dans les médias ainsi que sur les réseaux sociaux, que Mme Poirier a déposé une motion à l’Assemblée nationale.

«J’ai demandé au gouvernement qu’on ait un mandat d’initiative, un peu comme nous avons eu avec «mourir dans la dignité». Qu’on puisse se pencher sur ce qu’est la violence sexuelle et une agression. Qu’on puisse entendre des experts et des témoignages sur le sujet. Cette commission devrait aussi laisser la parole aux hommes, car la violence n’est pas faite qu’aux femmes», explique la députée.

Cette initiative a déjà reçu de nombreux appuis, notamment les regroupements nationaux des groupes de femmes. «Je suis heureuse de constater qu’il y a une volonté partagée par la société civile de tenir une réflexion profonde sur les causes, les conséquences et les façons adéquates de prévenir la violence à caractère sexuel. La violence faite aux femmes est inacceptable. Nous devons collectivement, car c’est un enjeu de société, nous pencher sur la question et évaluer les outils actuels et ceux à mettre en place pour y remédier», a indiqué Mme Poirier, porte-parole de l’opposition officielle en matière de condition féminine.

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