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À la quête d’une saine alimentation à Hochelaga

Photo: Collaboration spéciale

Avec deux déserts alimentaires sur le territoire, les Hochelagais n’ont pas toujours l’embarras du choix d’aliments sains. Afin d’améliorer la situation, une cinquantaine de personnes se sont penchées sur la question, depuis le mois de juin, dans le cadre du programme Hochelaga’Table.

«Nous avons réfléchi sur ce qu’est une alimentation saine et sur ce que les participants voudraient voir sur leur territoire. Nous avons fait des ateliers sur les réalités du secteur afin que les citoyens comprennent mieux leur environnement et ainsi proposer des idées pour remédier à la problématique», explique Gaëlle Janvier, chargée de projet à l’Alternatives, initiateur du projet Hochelaga’Table.

Au cours de divers ateliers, les participants, âgés de 18 à 30 ans, ont récolté des données sur la réalité vécue par les Hochelagais.

«La distance aux commerces alimentaires est l’un des principaux freins empêchant la population, surtout les jeunes qui n’ont généralement pas de voiture, de bien se nourrir. Pour s’approvisionner, le dépanneur, c’est trop facile. C’est donc le choix le plus simple», explique Anais, l’une des participantes au projet.

Le rapport qualité/prix est aussi un facteur influençant le choix alimentaire. Le groupe a constaté également un besoin d’accès à une diversité culturelle de produits alimentaires ainsi qu’un manque de connaissance en cuisine ou simplement le manque de connaissance sur comment faire une bonne épicerie.

«Ça devrait être obligé dans les écoles d’apprendre à cuisiner parce qu’on arrive dans la vie adulte et on ne sait pas faire de la cuisine», témoigne Claudelle, une autre participante au projet.

Après avoir réalisé un portrait alimentaire du secteur, les jeunes ont proposé des solutions afin de remédier au problème. Parmi les suggestions, on soulève la création d’un marché public et un restaurant multiethnique.

Exposition et publication

Les 27, 28 et 29 novembre, les participants présenteront leur travail dans le cadre d’une exposition, au 3235 Ontario Est.

«Nous voulons sensibiliser la population, mais aussi les élus, sur la situation alimentaire du territoire. Il y a une réelle problématique et il faut la corriger. Nous voulons que les résidents mangent mieux», indique Mme Janvier.

Au cours des trois journées, plusieurs activités sont prévues, notamment un 5 à 7 le 27 novembre, et des activités familiales le 28 et 29 novembre.

Une charte alimentaire jeunesse à Hochelaga-Maisonneuve sera aussi publiée au cours du mois de mars 2015. On y retrouvera le portrait du quartier ainsi que le constat des participants. Il sera disponible dans plusieurs endroits du secteur, notamment à la Table de quartier Hochelaga-Maisonneuve.

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