Exposition, Rondeau se plonge dans l’imaginaire enfantin
audreygauthier1 - TC Media
L’imaginaire des enfants captive Catherine Rondeau qui s’est plongée dans ce monde magique et l’a transposé dans une série de photomontages exposés jusqu’au 15 février à la maison de la culture Maisonneuve.
«Je me suis interrogée sur l’imaginaire des enfants, sur leurs peurs, leurs désirs. Ils vivent dans un univers où les frontières entre la réalité et la fiction sont floues, comme d’être effrayé par le monstre sous le lit. J’ai voulu transposer leur monde dans mes photographies», explique Mme Rondeau.
Avec ses 17 photomontages, l’artiste représente différentes thématiques, dont la peur, le conte et l’amour maternel, par l’entremise de ses deux filles.
«Je trouvais cela tout naturel d’utiliser mes filles comme modèles. Elles ont été la source de mon inspiration et elles le sont toujours», souligne-t-elle.
Avec De l’autre côté du miroir, l’artiste espère faire rêver les visiteurs. «C’est une exposition rafraîchissante dans un monde qui ne tourne pas toujours rond. J’ai eu de nombreux bons commentaires du public et c’est inspirant», laisse-t-elle savoir.
Mme Rondeau voudrait poursuivre son exploration de l’imaginaire, mais cette fois-ci auprès des adolescents. «Je travaillerais avec le même médium. Je brouillerais toujours les frontières entre le réel et l’imaginaire, mais cette fois-ci avec des thématiques qui touchent les adolescents, comme les angoisses et les épreuves qu’ils vivent. C’est encore en développement», indique-t-elle.
L’exposition se déplacera à la maison de la culture Mercier au cours du mois de février. Celle-ci sera un peu différente, car elle sera composée d’un plus grand nombre d’œuvres.
«L’espace est plus grand là-bas me permettant d’y présenter davantage de photomontages. J’aimerais me rendre jusqu’à 30, mais il va y en avoir plus d’une vingtaine assurément», annonce Mme Rondeau.
De l’autre côté du miroir est présentée jusqu’au 15 février, à la maison de la culture Maisonneuve (4100, rue Ontario). Elle sera ensuite exposée à la maison de culture Mercier (8105, rue Hochelaga), du 28 février au 12 avril. Il sera possible d’y rencontrer l’artiste, le 8 mars, de 14h à 16h.
