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Un pas de géant pour la pédiatrie sociale

Photo: Archives TC Media

Deux chaires de pédiatrie sociale en communauté ont été créées à Hochelaga-Maisonneuve par l’Université de Montréal et l’Université McGill. Elles permettront de mesurer les impacts des interventions auprès des enfants, des familles et de la collectivité.

«La pédiatrie sociale a fait ses preuves, mais nous n’avions rien pour valider ce que l’on fait. Les chaires viendront confirmer ce que nous avons observé et constaté sur le terrain. C’est une valeur ajoutée pour notre pratique. C’est une grande étape», affirme le Dr Gilles Julien, fondateur et président de la Fondation du Dr Julien.

Avec ces résultats, il sera plus aisé d’exporter le modèle de la pédiatrie sociale, né à Hochelaga-Maisonneuve, avance le Dr Julien.

«Nous aurons davantage de crédibilité avec ces recherches pour développer un modèle de formation en pédiatrie sociale. Les enfants vulnérables ont besoin de cette spécialisation médicale partout dans le monde, mais nous visons d’abord l’ouverture de centres au Canada. De plus, nous pourrons former de futurs professionnels, ce qui garantira une relève», laisse-t-il savoir.

Besoins criants
Le Dr Julien voudrait rejoindre 20 000 enfants québécois dans les cinq prochaines années afin de répondre aux besoins de cette population vulnérable.

«Nous avons besoin d’ouvrir plus de centres de pédiatrie sociale, au Québec. Nous voulons avoir 40 centres dans la province d’ici cinq ans et ces chaires de recherche vont nous permettre d’y arriver plus rapidement. Sans le soutien des universités, nous ne pourrions rejoindre que 10 000 jeunes, en 2020. Là, on pourra doubler ce chiffre», indique le pédiatre social.

À Hochelaga-Maisonneuve, plus de 1200 enfants fréquentent le centre de pédiatrie sociale. Mais, cela est loin de répondre à la demande, souligne le Dr Julien.

«Ce n’est pas suffisant, nous avons encore besoin de plus de centres à Montréal, notamment dans Mercier-Est, Mercier-Ouest, Verdun et Rivière-des-Prairies, où l’on retrouve beaucoup de poches de vulnérabilité chez les jeunes.»

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