Soutenez

Le travail de rue, un effet positif pour la communauté

Photo: Archives TC Media

Le travail de rue a eu un aspect positif sur la «paix sociale», en plus d’avoir un «effet d’atténuation marqué dans certains dossier, notamment pour les cas de violence intrafamiliale et des méfaits», affirme l’agent sociocommunautaire du poste de quartier (PDQ) 23, Pierre Boudreau, dans Hochelaga-Maisonneuve.

Le policier qui cumule 18 années d’expérience dans les forces de l’ordre avait d’ailleurs remarqué une hausse des appels logés au 911 lorsque GCC La Violence situé dans les habitations à loyer modique de la rue Joliette avait perdu sa subvention pendant une année, dans le passé.

«Ce qu’on néglige en prévention en 2015 va devenir des cas d’intervention en 2017», laisse-t-il entendre.

Selon un rapport de recherche publié en 2013 sur le phénomène des gangs, la présence de travailleurs de rue peut même contribuer à la baisse du taux de la criminalité dans des secteurs.

«Irving Spergel (un professeur à l’Université de Chicago et un expert sur les gangs) estime plutôt que de tels programmes peuvent avoir des impacts positifs et entraîner une certaine diminution des crimes les plus sérieux et les plus violents», peut-on lire dans le rapport.

En plus des impacts positifs sur une baisse de la criminalité, les travailleurs de rue permettraient également de créer un effet rassurant sur «la rue» en offrant, notamment une oreille attentive.

«Ils font le lien entre la communauté et la police. La relation de confiance entre les toxicomanes, les prostitués, des jeunes et nous n’est pas toujours solide. C’est un bienfait d’avoir ces intervenants sur le terrain», indique l’agent Boudreau.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.