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Traverser le Canada pour réaliser des rêves

Photo: Gracieuseté-- Make a Wish Foudation

 

Dans le cadre de sa traversée du Canada, Sheraz Asghar a fait un arrêt à Lachine le mercredi 17 août, 1 mois et deux jours après son départ de Ucluelet, en Colombie-Britannique. Le résident de Ville-Émard a tout laissé derrière lui dans le but d’amasser des fonds pour la fondation Fais-un-vœu au profit des enfants malades.

« C’est toujours plaisant d’être accueilli dans une des villes où j’arrête. Avant ça, il n’y avait eu qu’Ottawa qui avait planifié un événement », explique l’homme de 40 ans, un artiste digital de la compagnie MegaBlock, à St-Laurent.

Depuis juillet, M. Asghar a parcouru presque la totalité des 6385 qui séparent les deux côtes canadiennes. Il ne semble pas souffrir outre mesure.

« Je vais prendre une bonne douche chaude, en arrivant à Halifax dans les prochains jours, c’est certain, mais je me sens plutôt en forme. Je n’en suis pas à ma première course», explique l’athlète qui a participé, entre autres, au Yukon Arctic Ultra, une course d’un peu plus de 160 km dans des conditions glaciales.

Le plaisir de donner
Quand on lui demande pourquoi il pédale pour la cause, le montréalais originaire de Dubaï ne sait trop que répondre.

« J’ai participé à une marche pour l’autisme au parc Lafontaine il y a 4 ans, et j’ai réussi à amasser 1000$ en courant sans arrêt jusqu’à ce que le dernier participant ait traversé le fil d’arrivée. Le sentiment que j’ai eu en accomplissant cet exploit est inexplicable, j’ai voulu recommencer », raconte M. Asghar.

Après cette épiphanie, il s’est mis à chercher la bonne cause à laquelle il voudrait rattacher ses efforts. Il a ainsi découvert Fais-un-vœu, un organisme qui réalise les vœux de jeunes patients atteints de graves maladies pour leur apporter force et joie en plus d’un brin d’espoir.

« J’ai vu ce qu’ils faisaient et ce qu’ils pouvaient accomplir avec peu d’argent alors j’ai tout de suite embarqué, surtout que ça impliquait des enfants malades », explique le célibataire qui n’a toujours pas réussi à fonder une famille.

Au cours des prochains jours, il parcourra de 200 à 250 km par jour afin d’atteindre son but ultime. Mais il ne s’arrêtera pas là.

«À ce jour, je n’ai accumulé qu’un peu plus de 1000$, je suis très déçu. Mais j’espère que cette course me permettra d’attirer l’attention de commanditaires qui pourront me permettre de réaliser mon prochain rêve à moi, soit de courir d’un bout à l’autre du pays», conclut-il.

Il pense entreprendre cette nouvelle aventure l’an prochain, toujours dans le but d’amasser de l’argent pour la fondation.

Cette fois-ci, il devrait prendre un congé prolongé puisque le périple dépassera sans conteste les six semaines de vacances qui lui sont normalement allouées.

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