Soutenez

Récidiviste encore pris en flagrant délit

Photo: Gracieuseté/SPVM

Le principal suspect dans le vol d’un camion blindé Garda à Pointe-Claire la semaine dernière, a un lourd passé judiciaire parsemé d’échecs. Joseph Evrard s’en était également pris à un fourgon à Dorval en 2001 et à trois autres camions de transport de valeurs, sans succès. Il sera de retour devant les tribunaux le 9 novembre pour faire face à de nouvelles accusations.

Vol Garda Pointe-ClaireLa carrière de l’individu a débuté il y a plus de 30 ans. Au tournant des années 80, Evrard avait déjà été déclaré coupable d’une quarantaine de chefs d’accusation pour vol et complot.

Pour commettre son crime le 21 octobre à l’arrière du magasin Home Dépôt du boulevard Hymus, il a eu recours à une pelle chargeuse pour fracasser les portes arrière du fourgon.

L’accusé a d’ailleurs toujours fait preuve de créativité pour éventrer les camions blindés auxquels il s’attaquait.

Dans les Jardins Dorval, le 22 mars 2001, Evrard ainsi que trois complices, dont son frère, ont tenté de dévaliser un camion de la compagnie Secur à l’aide d’une lance thermique.

La torche avait alors déclenchée un dispositif anti-feu, endommageant la précieuse cargaison.

Les quatre voleurs ont tenté de fuir, en vain, arrêtés rapidement par le groupe tactique d’intervention de la police de Montréal.

Joseph Evrard avait finalement plaidé coupable à des accusations réduites de complot pour vol qualifié et vol simple après que son acquittement eut été porté en appel.

L’homme n’a purgé qu’une seule journée de prison puisque sa détention préventive avait été prise en compte.

Autres échecs
En 2006, à Longueuil, soit peu de temps après avoir recouvré sa liberté, l’homme qui habitait alors Brossard a tenté à trois autres reprises de s’emparer du contenu de trois autres camions blindés, toujours sans succès.

Sans le savoir, il était observé par la police qui a attendu le troisième essai infructueux pour lui mettre la main au collet.

Evrard a alors plaidé coupable à huit des neuf accusations de complot et de possession de biens criminellement obtenus, d’une valeur supérieure à 5000$. Il a reçu une sentence de deux mois de prison, suivis d’une probation de trois ans.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.