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Courir pour réaliser son rêve

Photo: Isabelle Bergeron

Se dépasser pour améliorer l’accès à l’éducation pour des milliers d’enfants vivant dans la pauvreté. Voilà un des rêves que la directrice de l’Académie Sainte-Anne, Véronique Lemieux-Boyer, pourra rayer de sa liste dans moins de deux mois.

En avril, Mme Lemieux-Boyer s’envolera vers le Sénégal avec sa complice de longue date, Lisa Dubuc, pour participer à la Sénégazelle, une épreuve sportive à saveur humanitaire.

Avec une soixantaine de participantes provenant de partout dans le monde, les deux femmes courront quotidiennement une dizaine de kilomètres, pendant cinq jours, afin de visiter des élèves de cinq écoles dans différents villages.

«La motivation de rencontrer des jeunes dans le besoin va nous donner l’énergie pour courir d’un village à l’autre», estime Véronique Lemieux-Boyer.

Elles seront les deux seules Canadiennes à participer à la course. «Mon objectif est de partir main dans la main avec Lisa le 15 avril et de finir cette aventure debout, le dos droit, la tête haute, avec le grand sourire, le 23 avril», avance-t-elle.

Implication
Les gazelles remettront du matériel scolaire aux quelque 3000 enfants qu’elles rencontreront au cours de leur périple.

materiel-scolaire-senegazelle«L’avenir appartient aux jeunes, ce sont nos bâtisseurs. C’est à nous de bien les outiller, de les encadrer et de leur offrir toutes les ressources possibles pour leur faire découvrir leurs talents», soutient la directrice de l’Académie Sainte-Anne.

Inscrite à l’épreuve depuis le mois d’août, Véronique Lemieux-Boyer a recueilli 53 kg de fournitures scolaires, notamment grâce à la contribution des élèves et du personnel de l’établissement scolaire de Dorval.

Elle a également amassé un montant de 3000$ pour l’achat de mobilier dans les installations sénégalaises.

Préparation
Depuis plusieurs mois, la femme de 42 ans court au moins quatre fois par semaine, entre 10 et 15 km par séance.

«Nos conditions hivernales ressemblent à celles avec lesquelles on devra composer au Sénégal, c’est-à-dire des trous, des racines, des branches et du sable», explique l’adepte de course à pied depuis huit ans.

Malgré les blessures mineures survenues au cours des derniers mois, Mme Lemieux-Boyer n’a jamais perdu de vue ses objectifs. «Si je ne le fais pas maintenant, je sais que j’aurai beaucoup de regret. La vie est si courte et elle passe si vite», constate la résidente de Saint-Laurent.

En plus de la course à pied et de la musculation, elle pratique également le yoga chaud, qui l’aide à se préparer mentalement en vue de l’épreuve. «Si on a la bonne attitude, le pourquoi pas sera réalisable, car 50% de la réussite de ce projet est psychologique.»

Le soutien de son mari et de sa famille encourage également Véronique Lemieux-Boyer à poursuivre ses rêves.

«Je recommande à tous de se trouver un petit ou un grand défi, de réaliser quelque chose pour soi. Si on ne vit pas sa vie, il n’y a personne qui va le faire pour nous», conclut-elle.

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