Le court-métrage d’un réalisateur du quartier projeté à New York
stevecaron2014 - TC Media
Sélectionné dans deux festivals américains, soit le Heartland Film Festival d’Indianapolis et le Williamsburgh Independent Film Festival de New York, le premier court-métrage du réalisateur Olivier Frigon fait son petit bout de chemin dans le milieu cinématographique.
«La première et dernière» raconte l’histoire d’un jeune homme en phase terminale de cancer qui désire connaître les plaisirs charnels au moins une fois avant de mourir.
Présent au festival de Williamsburgh pour la projection de son court-métrage, le résident de l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve a été à même de constater la réaction des spectateurs.
«L’accueil réservé au film a été positif. Malgré le sujet qui peut sembler lourd, il s’agit d’un drame ponctué de plusieurs touches d’humour. Les gens ont ri et applaudi. Je suis très satisfait.»
La fierté du réalisateur est d’autant plus grande que M. Frigon a également écrit et produit son court-métrage.
«Le film a été difficile à écrire, car il est grandement inspiré d’un ami, aujourd’hui décédé d’un cancer. De voir que la foule a apprécié, c’est un sentiment incroyable. Je suis content pour tous ceux qui m’ont soutenu dans ce projet.»
M. Frigon est en attente d’une réponse d’une douzaine de festivals.
«On souhaite toujours que notre film soit présenté au plus grand nombre de personnes, avoue le réalisateur. Les festivals sont une belle vitrine pour une œuvre. Ce sera une belle surprise si d’autres organisateurs incluent mon court-métrage dans leur programmation, mais je travaille déjà sur un second film.»
Un long processus
L’engagement nécessaire pour réaliser un court-métrage est souvent inversement proportionnel à la durée du film. Pour «La première et dernière», qui dure 15 minutes, M. Frigon a consacré de nombreux mois de travail.
Le film a nécessité trois jours de tournage et une grande préparation. Le tournage a eu lieu en janvier 2014 et le court-métrage a été terminé quelques mois plus tard, en mai.
«Il faut tout organiser et prévoir les moindres détails. Beaucoup de stress accompagne les différentes étapes du projet. Mais quand tout est terminé, on peut dire mission accomplie et pousser un grand soupir de soulagement», estime le réalisateur.
Ce dernier travaille présentement sur une seconde oeuvre.
«Dans mon premier court-métrage, l’humour était présent et il côtoyait le drame. J’aime que les films proposent diverses facettes. Mon prochain projet sera une comédie», de dévoiler M. Frigon.
Entretemps, les gens pourront visionner «La première et dernière», qui sera présentée en janvier prochain au cinéma de quartier Station Vu, dans Mercier-Est. La date reste toutefois à confirmer.
