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Première compétition à la maison

Photo: Gracieuseté – Lenny Clanet photographe

Le tout récent club de robotique du Collège Stanislas continue sur sa lancée. Après un an d’existence et une participation au championnat du monde, l’équipe Stan Robotix accueillait pour la première fois au sein de l’établissement du boulevard Dollar la compétition BêtaBots,  où elle a pu atteindre la demi-finale.

Le 10 décembre, des dizaines de jeunes de sept écoles de l’ouest de Montréal ont pu mettre à l’épreuve leur engin à l’occasion d’un défi. Sous le thème des abeilles, le robot devait projeter des balles dans des structures en forme de fleurs pour les polliniser. Chaque fois qu’une équipe atteignait les trois fleurs, elle obtenait un point.

La formation de Stanislas a obtenu trois points à la suite de la première qualification et s’est  rendue en demi-finale, malgré quelques pépins.

«Le premier match s’est trop bien passé et on a réussi à se classer deuxième. Mais ensuite le robot est tombé en panne. On a passé trois parties à réparer le robot. On a changé plein de choses et on a pu rejouer», raconte l’un des accompagnateurs de l’équipe,  l’enseignant Julien Bernard.

Les juges ont d’ailleurs décerné un prix à Stan Robotix pour leur débrouillardise en plus d’obtenir un certificat de reconnaissance pour l’organisation de l’événement.

Le capitaine de l’équipe se dit aussi satisfait de la performance de ses collègues. «On avait beaucoup d’élèves à former et je crois que ça leur donne une bonne première expérience», souligne Philippe Ducas.

Environ 75% des étudiants de Stan Robotix  sont de nouveaux membres.

Vers les mondiaux

La conception du robot s’est basée sur l’ancien modèle réalisé au cours de la dernière année scolaire. L’appareil est notamment muni de six roues, d’un lanceur de balles et d’une caméra.

La compétition du week-end dernier, organisée par First Robotique Québec, représente une forme d’entraînement en vue du championnat provincial en mars qui permet de se qualifier aux mondiaux. Les participants d’Outremont ont notamment pu noter que la communication entre les concepteurs et les constructeurs de leur équipe étaient à améliorer.

«On avait au départ un modèle un peu trop théorique. On a donc un peu changé le principe du système à une semaine de la compétition. On avait aussi beaucoup de problèmes de matériel. En général, ça nous a donné des lignes directrices pour notre organisation», explique Philippe, qui en est à sa deuxième année avec Stan Robotix.

Début janvier, lui et son équipe seront informés du défi pour la compétition québécoise. Ils sont en recherche de mentors, de commanditaires et d’entreprises qui seraient prêts à leur donner du matériel informatique de seconde de main pour améliorer leur robot.

Leur objectif demeure de prendre part à nouveau au championnat international.

 

 

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