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Les candidats se prononcent sur le manque de logements sociaux

Photo: Collaboration spéciale

Afin d’aborder les enjeux locaux pendant cette campagne électorale, TC Media a invité les candidats des bpartis présents aux débats à répondre volontairement à une réponse par semaine sur des sujets relatifs à votre circonscription.

À chaque semaine, jusqu’au scrutin du 19 octobre, les candidats sont donc invités à répondre à une question, choisie par la rédaction, en un maximum de 150 mots. Voici donc la première question à laquelle ont répondu les six candidats de La Pointe-de-l’Île.

À La Pointe-de-l’Île, 19 % des ménages consacrent plus que 50 % de leur revenu pour se loger. Comment pensez-vous remédier à cette situation ?

Mario Beaulieu – Bloc québécois
D’une part, l’augmentation du niveau de vie des ménages de La Pointe-de-l’Île sera favorisée par une série de mesures pour relancer l’économie.

Au lieu de se lancer dans une politique d’austérité comme le propose le NPD de Thomas Mulcair, il faut investir dans les infrastructures publiques.

À cet égard, le Bloc québécois propose la création de la Société de financement des infrastructures environnementales.

D’autre part, nous allons travailler pour contrer le désengagement prévu du gouvernement fédéral dans le logement social  de façon à maintenir les subventions actuelles destinées aux conventions (environ 1,7 milliards $), tout en bonifiant de 400 millions de dollars dès maintenant le budget alloué à la construction, la rénovation et la transformation de logements sociaux et abordables.

Le Bloc exigera aussi un réinvestissement progressif jusqu’à l’atteinte de 1 % des revenus annuels du fédéral. Cela pourrait bénéficier à des projets tels que ceux effectués par la Corporation Mainbourg.

David Cox – Parti vert du Canada
Il s’agit selon moi dans ce contexte des travailleurs les plus pauvres qui sont touchés. Ce problème est dû à des dépenses gouvernementales mal allouées et à des dirigeants politiques qui servent les entreprises plutôt que les électeurs qui ont voté pour eux et à qui ils ont promis monts et merveilles.

Le logement est une de nos préoccupations au Parti Vert. Les Verts ont une stratégie nationale prête à être mise en œuvre. Notre priorité sera placée sur les familles à faible revenu et les coopératives tout en éliminant le Programme pilote de capital de risque pour les immigrants-investisseurs du gouvernement conservateur, qui gonfle la valeur des propriétés et les met à un niveau hors de la portée de la plupart des Canadiens.

Comme pour chacune de nos priorités, les Verts souhaitent améliorer les conditions de vie et alléger le poids exercé sur les Canadiens par des partis qui ne se soucient pas du seuil de pauvreté.

Jean-François Larose – Forces et démocratie
Trop de gens paient trop pour se loger, ce que les statistiques nous démontrent c’est qu’il y a deux problèmes, d’une part le coût de l’habitation est trop élevé, mais aussi que les salaires dans la Pointe-de-l’Île sont trop bas.

Chez Forces et Démocratie, nous croyons que les intervenants locaux sont les mieux placés pour agir dans les domaines comme le logement et nous appuyons le maire Denis Coderre qui réclame un réinvestissement dans le logement social et abordable.

Sur l’autre front, je fais de l’économie et l’emploi mes priorités pour la Pointe-de-l’Île, en ayant de meilleurs revenus les citoyens du comté auront accès à de meilleurs logements sans devoir sacrifier leur qualité de vie.

De meilleurs revenus facilitent aussi l’accès à la propriété et l’indépendance financière des résidents de la Pointe-de-l’Île et améliorent leur qualité de vie à long terme.

Guy Morissette – Parti conservateur du Canada
Le plan du Parti conservateur comprend deux volets. Premièrement, pour bonifier l’offre de logement abordable, nous avons prolongé jusqu’en 2019 notre entente avec le Gouvernement du Québec concernant l’investissement dans le logement abordable (IDLA).

C’est plus d’un demi-milliard de dollars qui seront ainsi investis dans le logement abordable partout au Québec.

Deuxièmement, pour aider les ménages les plus démunis et ceux de la classe moyenne, nous allons continuer à diminuer leur fardeau fiscal, comme nous l’avons fait depuis 2006. D’abord, nous les aiderons à acheter leur première maison grâce à la bonification du Régime d’accession à la propriété.

Ensuite, nous les aiderons à la rénover en créant un nouveau Crédit d’impôt permanent pour la rénovation domiciliaire. Enfin, nous les aiderons à payer leur loyer ou leur hypothèque en laissant plus d’argent dans leurs poches, par exemple en réduisant les charges sociales, comme les cotisations à l’assurance-emploi.

Ève Péclet – Nouveau parti démocratique
J’estime que les gens ne devraient pas avoir à choisir entre payer leur logement, s’acheter des médicaments et nourrir leurs enfants ou eux-mêmes.

Ces dernières décennies, les gouvernements conservateurs et libéraux successifs ont cessé d’investir dans la construction de nouveaux logements sociaux. Les unités existantes, elles, ont cessé d’être financées.

D’ici  2016, ce sont 100 000 logements sociaux qui seront affectés par le retrait du fédéral et la fin des ententes à long terme.

Nous voulons travailler de concert avec les provinces pour nous doter d’une stratégie sur le logement social.

Ce plan d’action proposera des mesures concrètes afin que les familles, les personnes seules et les aînés puissent avoir accès à un logement sûr, convenable et abordable.

Un gouvernement NPD va aussi bonifier la SPLI (Stratégies des partenariats des luttes contre l’itinérance) et s’assurer de continuer de soutenir les programmes de coopératives. Parce qu’un toit, c’est un droit!

Marie-Chantale Simard – Parti libéral du Canada
Lorsque je rencontre mes concitoyens, la difficulté à payer le loyer et joindre les deux bouts est souvent mentionnée.

Un gouvernement Libéral investira 20 milliards sur 10 ans dans les infrastructures sociales, avec priorité aux logements abordables.

Des incitatifs fiscaux permettront de construire ou rénover des logements locatifs.

L’âge d’admissibilité à la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti (SRG) sera 65 ans, résultant en 13000$ supplémentaires, annuellement.

Le SRG augmentera de 920$/an et nous maintiendrons le fractionnement du revenu de retraite. Nous investirons 13 fois plus que le NPD dans les jeunes, en leur créant 40 000 emplois par an. Plus de programmes de formation amènera plus d’employés qualifiés à meilleur revenu.

Un gouvernement Libéral laissera plus d’argent dans vos poches en baissant les impôts de la classe moyenne et avec une Allocation Canadienne aux enfants qui sera envoyée à ceux qui en ont besoin.

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