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Cinq ans de jardins d’entreprise

Visite des jardins communautaires et ruchers du Groupe ALDO, au 3200, rue Émile-Bélanger, à Saint-Laurent, Montréal, QC, le 10 août 2016. Photo: Johanna Pellus/TC Media


Les jardins communautaires du Groupe ALDO, dont le siège social est situé à Saint-Laurent, constituent un succès depuis leur création, en 2011. Plus d’une centaine d’employés s’y mobilisent pour prendre soin du potager de 200 m², qui fut l’un des premiers initié par une entreprise à Montréal.

Industrie de la mode oblige, certaines employées viennent récolter leurs légumes ou arroser leur jardinet en talons hauts. «Le jardin, c’est vraiment l’un des projets d’engagement des employés le plus populaire», souligne la responsable du développement durable du Groupe ALDO, Chloé Barnabé.

Les employés de l’entreprise de chaussures, regroupés en équipes, s’occupent d’une trentaine de jardinets, au coût de 65 $ par année. Ils bénéficient de l’aide d’une horticultrice toutes les deux semaines, en plus des outils créés par l’équipe de développement durable du groupe.

«Ça aide à apprendre, car il y a des gens qui n’ont jamais mis les mains dans la terre, explique Mme Barnabé. L’entreprise finance une portion et les employés financent une autre. Ça fonctionne bien, les employés restent engagés, car il y a un sentiment d’appartenance.»

Le programme, qui plaît à la clientèle de bureau jeune et dynamique d’ALDO, selon Mme Barnabé, sert d’inspiration à d’autres entreprises, qui sont venues visiter le jardin.

Bénéfices
Malgré quelques défis liés à la lutte biologique contre les espèces nuisibles, notamment les marmottes, le jardin communautaire comporte de nombreux bénéfices, comme «l’accès à la nature et à des légumes frais et bio, en plus de l’apprentissage et de l’esprit d’équipe», énumère Mme Barnabé.

«Dans notre sondage en fin de saison, on voit que les participants apprécient surtout l’accès à la nature sur leur lieu de travail», rapporte le chargé de projets en développement durable du Groupe ALDO, Simon Broquet.

La première année de participation d’un membre, l’équipe propose un modèle de jardinet, comme le jardin méditerranéen, le temps qu’ils acquièrent les compétences nécessaires.

«Il y a des gens vraiment investis. À 19h, il y en a encore qui enlèvent les mauvaises herbes», raconte M. Broquet.

Ruches et arbres
Le jardiniers amateurs ne sont pas les seuls à travailler au potager communautaire alors que des abeilles contribuent à sa pollinisation. Deux ruches, gérées par Alvéole, sont installées entre le potager et le boisé voisin. Le miel est vendu dans le petit dépanneur, à côté de la cafétéria du siège social.

Plus de 300 arbres ont également été plantés pendant les dernières années sur le terrain du groupe, rue Émile-Bélanger.

«Ce n’était pas aménagé en 2004, se rappelle Mme Barnabé. Aldo Bensadoun, le fondateur, est passionné du verdissement. Il voulait qu’il y ait le plus d’espèces arbres possibles. On en a au moins 50.»

Un espace vert, un Parc Héritage, avait été aménagé dès 2010 par l’équipe de planification des magasins. Le mobilier et les cabanes d’oiseaux ont été fabriqués à partir de tablettes récupérées des magasins.

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