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Stéphane Dion est demeuré enfermé durant cinq heures

Alcaraz-Robinson Stéphanie - TC Media
Stéphane Dion se trouvait dans son bureau du Parlement lorsque les premiers coups de feu ont retenti à Ottawa, la semaine dernière. Sécurité oblige, le député fédéral de Saint-Laurent – Cartierville est resté enfermé durant plus de cinq heures. 

Après avoir passé la matinée à se préparer pour la réunion du caucus libéral, M. Dion s’apprêtait à quitter son bureau lorsqu’il a entendu des coups de feu dans le Parlement, vers 9 h 50.

« Tout a résonné », se remémore-t-il.

En compagnie de deux adjoints parlementaires, le député a décidé de rester sur place. Il y est demeuré enfermé jusqu’à 15 h 15.

Pendant la fusillade, M. Dion espérait que personne ne soit blessé ou atteint. Mais en huis clos, n’ayant accès qu’à peu d’informations, le député de Saint-Laurent – Cartierville ne connaissait ni le nombre de victimes ni le nombre d’agresseurs. 

« Quand on comprend que l’on n’aura pas de réponse à toutes ces questions, on fait exactement ce que l’on nous demande de faire. Il a fallu se barricader, ne pas bouger et laisser les professionnels de la sécurité faire leur travail. »

La Gendarmerie royale du Canada et les forces militaires ont réagi rapidement après que Michael Zehaf-Bibeau a atteint mortellement le caporal Nathan Cirillo. Le soldat réserviste d’Hamilton est décédé à l’âge de 24 ans.

 

Le tireur s’est ensuite dirigé vers le Parlement. Une quinzaine de coups de feu ont retenti avant que Zehaf-Bibeau ne soit abattu par le sergent d’armes du Parlement, Kevin Vickers.

Stéphane Dion dit ne pas laisser cet incident l’angoisser.

« Ça me renforce dans ma fierté d’être un parlementaire canadien et d’être le représentant de Saint-Laurent – Cartierville. Nous avons des valeurs à défendre et je suis plus déterminé à le faire maintenant. »

Des règles de sécurité à revoir

La fusillade qui a secoué le pays est survenue deux jours après un attentat commis à Saint-Jean-sur-Richelieu qui a coûté la vie à un membre des forces armées canadiennes.

Le député de Saint-Laurent – Cartierville croit que l’on devra se pencher sur des questions de sécurité.

« Il faut que les experts regardent ce qui s’est passé, apprendre de cela. Ils sont à l’œuvre pour s’assurer que, si jamais une telle chose arrivait, on pourrait intervenir plus rapidement. »

Il ajoute également que la Loi antiterroriste a été modifiée récemment et que d’autres mesures pourraient être envisagées. Il rappelle toutefois que le respect des droits et libertés est aussi important que la protection des citoyens canadiens.

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