Des dépenses records pour déglacer la chaussée

La froideur de l’hiver 2015 a forcé l’arrondissement de Saint-Laurent à épuiser la quasi-totalité de ses réserves de sel de la saison, avant même la mi-février. Conséquence : les autorités doivent se réapprovisionner, dépensant ainsi plus que jamais pour le déglaçage.

Saint-Laurent a commandé 4000 tonnes de sel supplémentaires pour subvenir à ses besoins pour le reste de la saison hivernale, une dépense additionnelle de 350 000$.

«Une année record, en coût et en quantité», s’exclame Paul Lanctot, chef de division des communications à l’arrondissement.

Pour l’hiver 2015, le montant initial prévu était de 1 053 814$, mais les caprices de Dame Nature font en sorte qu’il se chiffre aujourd’hui à 1 400 000$.

«Depuis le début de l’hiver 2014-2015, la consommation de sel a été légèrement supérieure à la moyenne en raison des conditions climatiques particulières, les précipitations abondantes et le verglas de janvier», explique Paul Lanctot.

Ce qui explique que le 9 février, il ne restait que 10% dans la réserve de sel de l’arrondissement pour les prochaines opérations déglaçages.

«C’est très difficile de prévoir la quantité de sel nécessaire, ça varie beaucoup d’une année à l’autre depuis 10 ans», souligne M. Lanctot.

Après avoir atteint un sommet en 2010, la tendance était à la baisse; en 2011/2012 on dépensait 1 M$, un peu plus de 900 000$ en 2012/2013 et 766 000$ en 2013/2014.