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Le bon, l’ordinaire et le mauvais

Photo: The Canadian Press

Le Canadien aurait préféré clore la première moitié de sa saison sur une note plus positive – il a perdu ses deux derniers matchs –, mais quand une équipe est parmi les meilleures de la ligue, on ne doit pas être trop tatillon.

Surtout qu’on peut affirmer que les 41 premières parties de la campagne ont été un succès.

Le Tricolore entamera la deuxième moitié de la saison demain soir au domicile des Blue Jackets de Columbus. Si cette seconde moitié se déroule aussi bien que la première, le Canadien terminera la campagne avec 110 points, son plus haut total depuis 1988-1989, année où il avait perdu en finale de la Coupe Stanley.

Donc, avec la moitié de la saison écoulée, voici les aspects du jeu que le Canadien maîtrise (le bon), les aspects à travailler (l’ordinaire) et les aspects atroces (le mauvais).

Le bon: Carey Price ne remportera peut-être pas le trophée Vézina cette année, mais il devrait au moins être finaliste pour la première fois de sa carrière. Et la bonne nouvelle pour le Canadien, c’est que son gardien n’a que 27 ans, ce qui veut dire qu’il sera encore longtemps au sommet de sa forme. Il n’y a pas de doute sur l’identité du joueur le plus utile à l’équipe cette saison, et un Price en santé fait automatiquement du Canadien un prétendant sérieux aux séries.

Par ailleurs, le transfert d’Alex Galchenyuk de l’aile vers le centre a été payant, même si le jeune attaquant a encore beaucoup de choses à apprendre. Galchenyuk démontre de plus en plus qu’il a ce qu’il faut pour devenir le joueur de centre numéro un que l’équipe cherchait.

L’ordinaire: La brigade défensive montréalaise a été erratique jusqu’à maintenant. Il était impossible pour P.K. Subban de répondre aux attentes fixées par son énorme contrat, mais l’organisation et ses entraîneurs auraient certainement aimé en obtenir davantage. Alexei Emelin, pour sa part, semble parfois complètement perdu sur la glace. Le Canadien accorde une moyenne de 30,5 lancers par match, ce qui le classe bon dernier dans cette catégorie chez les équipes qui sont dans la course aux séries en ce moment.

Le Tricolore est également une des pires formations en matière de possession de la rondelle, malgré le fait qu’il entame les séquences de jeu avec le disque 54,3% du temps grâce à de bonnes performances dans les cercles de mises en jeu. Cela est en partie dû à Manny Malhotra, qui gagne des mises en jeu, mais qui est incapable de créer quoi que ce soit en attaque.

Le mauvais: Il était difficile d’imaginer que la qualité de l’avantage numérique puisse se détériorer davantage, mais le Canadien y est parvenu. En dépit de la présence de P.K. Subban et d’Andrei Markov à la ligne bleue, le CH connaît énormément de difficultés avec l’avantage d’un joueur. Cela semble en partie dû au fait que l’équipe est incapable de faire mouche sur l’attaque à cinq à l’extérieur.

Elle n’a marqué que cinq fois en avantage numérique sur les patinoires adverses depuis le début de la saison, ce lui vaut un taux «d’efficacité» de 8,6%.

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