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Canadien-Bruins: miser sur les impondérables

Ce que plusieurs craignaient s’est concrétisé: Canadien affrontera le puissant Boston en deuxième ronde des séries «minatoires». C’est que les «plusieurs» en question semblent penser que la Flanalette n’est pas assez costaude pour se mesurer aux brutes adverses. Visiblement, ils ont oublié que George Parros a fait grandir la moustache de tout le monde d’un pied depuis son arrivée.

Les joueurs de Michel Therrien devraient peut-être plutôt s’inquiéter de l’attaque des Bruins qui a marqué pas mal de buts cette saison. Ou encore de la défensive du Boston qui est grosse, grasse et grande. Peut-être aussi qu’ils devraient avoir peur d’être incapables de percer Tuukka Rask, en nomination pour le trophée Vézina. Canadien lui, n’a aucun candidat au Vézina dans son équipe, rappelons-le.

Bref, Boston est bon un peu partout. C’est pourquoi il ne reste qu’une option à Canadien: miser sur les impondérables. Les impondérables ont été d’une grande utilité en première ronde. Dale «Cheez» Weise, Ginette Reno et les arbitres francophones ont permis de battre le Tampa.

Ce qu’il y a de bien avec les impondérables, c’est qu’on ne peut les prédire. Certains experts n’hésitent toutefois pas à tenter de les calculer afin de deviner qui l’emportera, mais c’est comme essayer de comprendre ce qui se passe dans la tête de Rene Bourque: c’est impossible.

Reste que, selon nous, si Tuuka Rask se casse la cheville en tombant dans un nid-de-poule, si Patrice Bergeron est victime d’une commotion cérébrale en regardant Cap sur l’été ou si Lynda Lemay enflamme le Centre Bell en chantant l’hymne national, Canadien l’emportera. On se reparle dans deux jours pour notre prédiction officielle.

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