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Des t-shirts qui dérangent

Photo: Capture d'écran / Instagram

C’est un vrai problème que Léa Clermont-Dion a soulevé cette semaine. En pointant du doigt un t-shirt pour fillette vendu à L’Aubainerie, l’auteure a aussi rappelé à quel point la mode pour petites filles véhicule des slogans tous plus insipides les uns que les autres.

«Pas bravo @aubainerie. On se passerait de slogan aussi stéréotypé, a-t-elle souligné sur Instagram. Et je citerai ma styliste féministe préf’ pour les besoins de la cause @saradeless: «C’est ça ou Sweetheart Sweet, Princess precious, Pretty Lil… toute, mais jamais championne ou #1. HAMAIS.»

Il suffit d’aller faire un tour au rayon enfants de plusieurs marques bien connues pour s’en convaincre. Ne vous demandez pas pourquoi ma fille de 7 ans n’avait pas grand-chose de spécial à se mettre pour la journée «Porte un t-shirt en anglais» la semaine dernière à son école…

Il ne faut pas oublier que même si l’habit ne fait pas le moine, les vêtements qu’on porte (ou ceux qu’on choisit pour nos enfants) sont aussi un moyen d’expression. À mon avis, on est non seulement ce qu’on mange, mais aussi ce qu’on porte, qu’on le veuille ou non. C’est pourquoi je suis aussi frileuse quand vient le temps d’acheter un vêtement à slogan, qu’il soit en français ou en anglais. Et pour en avoir discuté avec quelques mamans de mon entourage, je ne suis pas la seule. Les marques prennent-elles vraiment en considération l’opinion des consommateurs – en l’occurrence ici, les parents – quand elles déterminent les messages qu’elles apposent sur leurs produits?

Pour la petite histoire, ma fille a fini par porter un haut de pyjama illustré d’une licorne et sur lequel est inscrit le mot «Smile». On aura vu pire!

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