Le pouvoir d’Oprah

Quelqu’un, chez David’s Tea, a eu la bonne idée d’envoyer un coffret de dégustation à Oprah Winfrey alors qu’elle se préparait à donner sa toute première conference à Montréal jeudi. Résultat? La gourou du talk-show n’a pas tari d’éloges pour les produits de cette marque d’ici, répétant son nom a une dizaine de reprises. Le fondateur, David Segal, qui se trouvait dans l’assistance, a même eu droit à sa minute de gloire, sous une salve d’applaudissements, et ça ne s’arrêtera pas là, puisque l’animatrice devenue femme d’affaires a même dit vouloir faire mention de ses thés aromatisés dans son magazine, O.

Cette petite mise en situation illustre bien l’un des mantras d’Oprah : «Je ne crois pas à la chance.» Selon elle, il faut être toujours prêt et ne pas attendre les bras croisés que sa bonne fortune tombe du ciel.

Ce n’est là qu’une des nombreuses leçons de vie qu’elle a servies à un public suspendu à ses lèvres jeudi soir au Centre Bell. Même si ce n’est pas ma tasse de thé (sans mauvais jeu de mots), il faut admettre que cette femme a un parcours incroyable. Et la foule massée dans l’amphithéâtre – peu de sièges n’avaient pas trouvé preneur – le lui a bien rendu en l’acclamant avec ferveur dès ses premiers pas sur scène. Elle-même ne semblait pas en revenir, les larmes aux yeux.

Ce n’est pas par chance que Lise Watier, un des commanditaires de la soirée, vient de fêter les 40 ans de son entreprise de cosmétiques. Et comme si elle était prédestinée à s’associer, d’une certaine façon, à Oprah (qu’elle était d’ailleurs fébrile de rencontrer), sa nouvelle gamme de rouges à lèvres à base de thé du Labrador (encore du thé!) compte une nuance nommée… Oprah!

C’est ce que j’appelle, moi, faire sa chance.