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Dodge Challenger Shaker 2014, le retour

Photo: collaboration spéciale

Auto GoLe Dodge Challenger est le plus nostalgique et le plus sixties des muscle car de nouvelle génération. Face aux Mustang et aux Camaro, il est celui qui a le mieux conservé sa silhouette originale et son allure sérieusement macho. Une qualité encore plus évidente avec le retour de la version Shaker, inspirée de la voiture du même nom et dont la dernière apparition remonte à 1970.

Le Shaker, c’est en fait un Challenger R/T qui, bien que puissant, n’est pas fait pour soutenir la comparaison avec des versions plus extrêmes, comme la SRT. Il totalise 375 chevaux, cache – en partie du moins! – sous le capot un V8 de 5,7 litres moins explosif que le 6,2, et est jumelé à une très agréable boîte de vitesses à 6 rapports équipée du non moins célèbre levier Pistol grip.

Conduire un Challenger, malgré le modernisme de la mécanique et la qualité de finition bien pensée, c’est un peu vivre un retour en arrière. Mais un retour fort agréable. Les cadrans sont vraiment rétro, le volant donne l’impression qu’on conduit un autobus, et on éprouve une sensation générale d’espace et de muscle comme seules les voitures des années 1960 pouvaient nous en donner.

En matière de style, le Challenger ne se démode pas. La silhouette est imposante et clairement tournée vers le passé. Quand on y ajoute la tête du moteur qui traverse le capot et qui vibre littéralement sous nos yeux à chaque accélération, on se retrouve au volant d’une véritable pièce d’anthologie.

Bien sûr, les puristes pourront dire que le Challenger a une tenue de route plus aléatoire que ses rivaux, que les accélérations sont moins foudroyantes et que le transfert de poids se fait lourdement ressentir aussitôt qu’on insiste un peu dans les virages plus dynamiques. Tout cela est probablement vrai, mais à mes yeux, totalement sans importance.

Certes, on pourrait rajeunir un peu le look intérieur, et probablement lui greffer des matériaux de meilleure qualité. Il est vrai aussi que le support qu’offrent les sièges est pour le moins aléatoire, parfois même carrément insuffisant. En revanche, l’espace intérieur est surabondant, et la capacité du coffre arrière a de quoi réjouir toute personne qui souhaiterait transporter la moitié de sa maison!

Quand Chérie a vu le Challenger moderne pour la première fois, elle a haussé les sourcils avec indifférence. Puis, elle a pris le volant, savouré la sonorité des différentes versions (elle a un faible pour le SRT mais se contente très bien du Shaker), et a pu apprécier le simple frisson de rouler confortablement sur toutes les routes, uniquement pour le plaisir. Depuis cette date, chez nous, la bataille est ouverte: chaque fois qu’un Challenger entre dans la cour, chacun doit se battre pour choisir son horaire de conduite! Heureusement pour moi, comme je suis le chroniqueur en titre, je gagne le plus souvent.

En fait, quand je prends le volant du Challenger Shaker, je n’ai qu’une seule envie: baisser la vitre, augmenter le son de la radio (équipée d’un GPS en option comme il se doit) qui joue Paranoid, de Black Sabbath, à tue-tête, et rouler à 15 kilomètres à l’heure en plein centre-ville, histoire de me faire remarquer.

***
Forces

  • Design nostalgique
  • Modèle Shaker
  • Espace intérieur

Faiblesses

  • Transfert de poids
  • Rayon de braquage
  • Tenue de route perfectible

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