Soutenez

Toyota RAV4: une personnalité effacée

Photo: Toyota Canada

Auto GoIl faut le dire dès le départ: ce n’est pas pour le plaisir de la conduite qu’on choisit le petit utilitaire sport RAV4 de Toyota.

Bien qu’il remplisse toutes les fonctions qu’on exi­ge de lui avec aisan­ce et compétence, il est un peu terne.

Rien de majeur, rassurez-vous. Quelques jours derrière son volant suffisent à se rendre compte que sa réputation n’est pas surfaite: la conduite est agréable, se fait tout en douceur, et ne pose aucun problème.

Il est vrai qu’on aimerait un petit peu plus de nervosité à l’accélération. Depuis 2013, le RAV4 a abandonné sa motorisation 6 cylindres pour se contenter d’un 4 cylindres de 2,5 litres et d’une boîte de vitesses automatique à 6 rapports. Bien sûr, l’ajout d’un bouton sport permet d’augmenter un peu la caden­ce quand le conducteur insiste, mais cela ne se fait pas sans un certain grondement désagréable du moteur. En revanche, il faut souligner la grande qualité de la boîte de vitesses: les passages se font sans à-coups et avec une douceur remarquable.

Un mode Eco réduit considérablement la consommation d’essence, mais étouf­fe encore davantage les accélérations vives. À déconseiller à ceux qui n’ont pas de patience.

Dans l’habitacle, le RAV4 maintient son image de sobri­été. On aime ou on n’aime pas le design un peu intrusif de la planche de bord centrale, mais il faut avouer qu’en matière d’ergonomie certaines commandes sont bien pensées. On ne peut malheureusement en dire autant des boutons de sièges chauffants, qui se trouvent derrière le levier de vitesse et qui sont accessibles uniquement en se penchant légèrement vers l’avant, ce qui force le conducteur à quitter la route des yeux.

Notons aussi la qualité habituelle d’assemblage de Toyota et la présence de matériaux aux couleurs sobres, mais de bon ton. À l’image de la silhouette extérieure, l’habitacle est sans artifices et est tourné davantage vers la fonction que vers l’apparence.

C’est sur la route que le RAV4 se défend le mieux. Les 176 che­vaux, bien que lents au démarrage, donnent finalement une sensation intéressante sur l’autoroute. La direction est correcte, sans prétention, et les suspensions procurent confort et stabilité dans toutes les conditions. Bien sûr, pas de grand frisson, mais la garantie que vous vous rendrez avec aisance à votre destination,sans ressentir de courbatures liées à l’inconfort.

En matière de remorquage, le RAV4 se fait discret: tout au plus, 680 kilos peuvent se retrouver à l’arrière.

Excitant, le RAV4? Certainement pas. Fiable, comme le sont tous les Toyota, efficace, confortable, économique par rapport à ses rivaux, mais, avouons-le, un peu terne en matière de style et de conduite.

***
Forces

  • Fiabilité
  • Faible consommation d’essence
  • Espace

Faiblesses

  • Direction peu communicative
  • Capacité de remorquage peu élevée
  • Design trop sobre

Fiche technique

  • Version : Toyota RAV4 XLE TI
  • Moteur : 2,5 L 4 cylindres
  • Puissance : 176 chevaux
  • Couple : 172 livres-pied
  • Transmission : automatique 6 vitesses
  • Entraînement : rouage intégral
  • Consommation : 9,1 L / 100 km (ville) 6,8 L / 100 km (route)
  • Prix : 32 553$

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.