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Dure, la vie en Audi R8

Photo: collaboration spéciale

Auto GoCertaines voitures ont le don d’attirer les regards. Le conducteur que je suis aimerait bien penser que c’est sa présence derrière le volant qui en est la cause, mais il faut demeurer réaliste. La Audi R8 fait partie de cette catégorie de stars de la route.

Même si elle date déjà de quelques années, et qu’elle sera légèrement remodelée au cours de la prochaine année, la R8 continue d’être celle que l’on admire. Une petite randonnée vers le Bas-du-Fleuve, en route vers le Salon de l’auto de Rimouski, m’a permis de le constater une fois de plus.

Il faut dire que la silhouette spectaculaire de la voiture attire les regards. Elle a l’allure d’une très exotique sportive et affiche le luxe traditionnel propre à la marque allemande aux anneaux.

À l’intérieur de l’habitacle, le confort est de rigueur. Bien que, comme dans la plupart des voitures sport, il faille se laisser tomber sur le siège très bas, la position de conduite est irréprochable. En fait, il m’a suffi de quelques secondes pour trouver les ajustements nécessaires pour envelopper adéquatement ma taille de guêpe!

Une fois bien en place, il suffit de regarder autour de soi pour tout retrouver directement sous la main: les commandes sont relativement simples et bien placées, le volant offre une prise sans effort, et le décor lui-même, agrémenté de fibre de carbone et d’un levier de vitesse métallisé, est du plus bel effet.

Au volant de la R8, le mot limite n’a plus sa raison d’être. Même si je conduisais la version de base (soit celle dotée du moteur 8 cylindres de 430 chevaux), les accélérations sont foudroyantes, le couple était disponible à la moindre sollicitation, et la tenue de route, sans équivoque.

Il faut dire que les suspensions magnétiques donnent l’impression d’être sur des rails, tandis que la direction de la voiture est d’une précision chirurgicale. Quant aux freins, ils sont l’équivalent d’un mur de brique: une fois la pédale enfoncée, la voiture s’immobilise plus vite qu’on ne pourrait l’imaginer. Et ajoutez à cette motorisation une boîte de vitesses à six rapports avec une véritable fourchette mécanique (il faut, en fait, placer le levier soi-même pour enfiler les vitesses avec une petite sonorité mécanique spectaculaire) et un rouage intégral partagé avec Lamborghini et vous aurez une voiture presque parfaite.

Presque parce que la consommation d’essence, bien que raisonnable sur l’autoroute, atteint des sommets en ville. Presque parce que l’ergonomie du système multimédia de Audi mérite bien quelques améliorations. Presque aussi parce que l’espace de chargement y est lilliputien. Sincèrement, des défauts dont on ne se rend pas compte une fois au volant.

Quant à l’effet d’attraction, il est indéniable. Je me suis arrêté pour faire le plein dans la région de Rivière-du-Loup – les trois pompistes en ont profité pour s’asseoir dans la voiture et la photographier. Je ne compte plus non plus le nombre de pouces levés au cœur du centre-ville de Rimouski. Une véritable star, je vous le jure!

Fiche technique

  • Moteur : V8 de 4,2 litres
  • Puissance : 430 chevaux à 7 900 tr/min
  • Couple : 316 li-pi à 4 500 tr/min
  • Transmission : manuelle à 6 vitesses
  • Option : automatique à 6 vitesses
  • Suspension : magnétique
  • Rouage : intégral
  • Consommation : 19,1 l aux 100 km (ville) 11,3 l aux 100 km (route)
  • Prix : de 135 100 $ à 187 000 $

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