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De nouvelles normes pour les futurs vétérinaires

Photo: Getty Images

Vous rêvez de devenir vétérinaire? Au Québec, il n’y a pas mille chemins: c’est à l’Université de Montréal qu’il faut se diriger! L’institution vient d’ailleurs de refondre son programme de formation afin de répondre aux exigences de l’industrie.

Le nouveau programme implanté cette année est axé sur les compétences. «La structure même du programme n’a pas changé, mais à l’intérieur, on a intégré des activités et des évaluations de développement des compétences pratiques», précise Michèle Doucet, vice-doyenne au développement pédagogique et à la qualité des programmes.

C’est pour répondre aux exigences de l’Association canadienne des médecins vétérinaires, un organisme qui recouvre aussi les États-Unis, que l’université a dû revoir la structure du programme. L’Association dispense un agrément au programme, qui fait en sorte que les diplômés sont ensuite reconnus partout en Amérique du Nord. «Cet agrément doit être renouvelé tous les 7 à 10 ans, et cette fois, les normes ont changé», explique Mme Doucet. Tant mieux, puisque tant les étudiants que les enseignants apprécient les changements apportés à la formation, ajoute la vice-doyenne. Il existe seulement cinq écoles vétérinaires au Canada. C’est pourquoi elles partagent le système américain, incluant l’examen d’accession à l’ordre professionnel.

Le travail de vétérinaire ne se fait pas uniquement en clinique vétérinaire traditionnelle, comme on peut le penser. Il y a d’ailleurs une pénurie de vétérinaires pour les animaux de consommation (bovins laitiers, porc, volaille), alors que pour les animaux domestiques, il est difficile de trouver un poste à temps plein dès le départ.

Les diplômés sont également formés pour faire carrière en santé publique et peuvent travailler dans les abattoirs, les laboratoires, au sein du gouvernement, veiller à la salubrité des aliments et à la santé des écosystèmes, œuvrer auprès des éleveurs, etc. D’autres décident de poursuivre leurs études et de faire de la recherche universitaire. Au cours de leur cinquième et dernière année d’études, les futurs vétérinaires travaillent déjà en clinique, ce qui leur permet d’explorer différentes avenues professionnelles.

Lire aussi: Entrevue avec un vétérinaire: «J’adore la diversité des actes qu’on peut accomplir»

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