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«J’adore la diversité des actes qu’on peut accomplir», dit un vétérinaire

Photo: HVDS

Pourquoi avoir choisi cette profession?
La réponse classique est que c’est l’amour des animaux qui nous mène à cette profession. C’est mon cas! Mais, il faut aussi avoir de l’amour pour les humains, puisqu’ils sont attachés à leurs animaux. Je voulais faire de la médecine, et le métier de vétérinaire me permettait de concilier mes
deux intérêts.

Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier?
Selon moi, la première est l’empathie. Les gens sont très attachés à leurs animaux, il faut donc comprendre cette relation privilégiée. Il faut être capable de bien communiquer afin d’établir une belle relation de confiance. Ensuite, la polyvalence est une qualité essentielle, puisque nous jonglons avec une variété de tâches. Dans le même ordre d’idées, il faut avoir un bon sens de l’organisation. Autre qualité: le sens de l’observation. Même si le propriétaire de l’animal nous donne ses impressions, il faut que le vétérinaire soit alerte et fasse un bon examen afin de déceler les problèmes. Finalement, une bonne dextérité manuelle est importante, surtout pour accomplir des actes chirurgicaux.

«J’adore la diversité des actes qu’on peut accomplir. On est autant dentiste et ophtalmologue que chirurgien et dermatologue.» -Dr Joël Bergeron, propriétaire d’une clinique vétérinaire à Boucherville et président de l’Ordre des médecins vétérinaires

Quels sont les aspects du travail que vous préférez?
On a rarement des journées routinières. J’adore la diversité des actes qu’on peut accomplir. On est autant dentiste et ophtalmologue que chirurgien et dermatologue. Outre les activités médicales, il y a aussi le suivi des patients et les tâches de gestion. Un autre aspect intéressant et stimulant du métier, c’est qu’on travaille avec une variété d’animaux. Dans mon cas, mes patients sont des animaux domestiques, mais on peut également œuvrer auprès des animaux de la ferme ou du zoo!

Et les plus difficiles?
L’incompréhension des clients face au coût des procédures peut créer des situations désagréables. On a souvent à justifier nos interventions. Grâce à la carte d’assurance maladie, on ne connaît pas le coût réel des services pour les humains! Autre situation difficile: quand on perd des patients de longue date. On partage réellement la peine des propriétaires.

CV
Nom: Dr Joël Bergeron
Âge: 50 ans
Clinique: Propriétaire d’une clinique vétérinaire à Boucherville et président de l’Ordre des médecins vétérinaires

Lire aussi: De nouvelles normes pour les futurs vétérinaires

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