Des pantalons pour toutes
Depuis que la marque Lisette L Montréal a séduit Oprah avec ses pantalons universels, sa notoriété n’a cessé de croître partout dans le monde. Il faut visiter ses bureaux du quartier Chabanel, répartis sur trois étages, pour bien mesurer l’importance de cette entreprise familiale dans l’industrie de la mode montréalaise. Retour sur 15 ans de petites victoires et de grandes réussites.
Le pantalon «parfait»
Lisette Limoges a maintes fois raconté les débuts de la marque qui porte son nom: «Je cherchais des pantalons à la fois confortables et faciles d’entretien», explique-t-elle en entrevue. Ne trouvant pas le vêtement idéal, elle a décidé de le concevoir elle-même au Québec. Pantalon «parfait»? Dotées d’une bande de taille haute et extensible, infroissables et lavables à la machine, les créations de la marque sont pensées pour convenir à toutes les morphologies de la taille 2 à la taille 24, insiste la femme d’affaires. Des imprimés saisonniers et des hauts assortis, entre autres, sont aussi venus enrichir la gamme au fil des ans.
Pas juste pour les femmes mûres
Même si elle visait d’abord les femmes de 45 ans et plus, Lisette L a beaucoup élargi sa cible ces dernières années. Dans ses plus récentes campagnes, elle a d’ailleurs fait appel à sa fille Catherine, qui apparaît aujourd’hui aux côtés de sa mère pour prouver que les pantalons conviennent aussi aux jeunes professionnelles. «Nous voulons montrer que nos pantalons font bien à toutes les femmes, quels que soient leur âge et leur taille, insiste-t-elle, ajoutant que sa fille les porte même durant sa grossesse. Les jeunes aussi peuvent les porter! Tout dépend de la façon de les agencer.»
Conseil de famille
Lisette L, c’est davantage que la marque fondée par Lisette Limoges. Derrière, il y a aussi son mari, Neil Small, et leur fils David, aujourd’hui vice-président. «On prend les décisions tous ensemble, décrit-elle. Quand on choisit les tissus et les motifs, il faut que tout le monde dans l’équipe les aime.» Même les clients et les gens des points de vente ont leur mot à dire. «On organise beaucoup d’événements en boutique où on rencontre les gens et où on peut leur demander ce qu’ils veulent, continue-t-elle. On parle aussi souvent avec nos vendeurs. Il faut s’adapter, parce qu’entre la Floride et Vancouver, les besoins changent énormément.»
Cap sur la boutique en ligne
Pour rester branchée, Lisette L se dotera finalement d’une boutique en ligne canadienne en janvier. «Ce sera une collection complètement différente de celle qui est vendue en boutique», souligne la créatrice, qui a à cœur les intérêts de son réseau de distribution, composé de boutiques indépendantes.