Le retour en force des boutiques Jacob

Si Jacob a connu des hauts et (beaucoup) de bas ces dernières années, la chaîne d’ici a repris du galon en 2012, juste à temps pour son 35e anniversaire.

L’arrivée en boutique, le mois prochain, de la collection Héritage, qui célèbre les textures et les imprimés iconiques de la griffe, ne marquera que le début d’une année de festivités, souligne Cristelle Basmaji, directrice marketing et communications et fille des fondateurs de Jacob. Pois, carreaux, dentelle, tweed et boucles y seront revisités dans des pièces chics, modernes et féminines. L’ensemble se veut intemporel, à des lieues de la «mode jetable», assure le directeur artistique, Normand Brouillette.

Pour les Fêtes, Mme Basmaji promet le retour des meilleurs vendeurs côté lingerie, des nuisettes aux petites culottes, en passant par les pyjamas. Le bilan de la dernière année a de quoi réjouir les artisans de la marque. «Nous avons vraiment connu un renouveau en 2012, résume la porte-parole. L’achalandage en boutique et les ventes ont augmenté de manière exponentielle comparativement à 2011. On voit que les changements commencent à porter leurs fruits.»

En novembre 2010, quand Jacob s’est placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, l’avenir ne semblait pourtant pas rose pour l’entreprise fondée à Sorel en 1977. L’abolition des bannières Jacob Connexion et Jacob Lingerie comptent parmi les étapes importantes de la restructuration, qui a nécessité de nombreux «choix difficiles», concède Mme Basmaji.

Depuis, les bons coups se succèdent : lancement de collections de vernis à ongles aux couleurs tendance et de nouveaux parfums, campagnes avec l’actrice Karine Vanasse de même qu’avec la mannequin Coco Rocha. Incontournable du virage 2.0, la boutique en ligne lancée l’automne dernier connaît «un succès fou, ajoute-t-elle. Elle génère 40 % plus de ventes que ce à quoi on s’attendait!»

Malgré tous ces changements, les Basmaji restent fidèles à leurs valeurs, comme la confection locale, quand c’est possible. «Mes parents ont toujours voulu soutenir la production canadienne, insiste Cristelle Basmaji. L’objectif est de confectionner de 20 à 25 % de nos vêtements ici.»

Le retour de la lingerie
Un peu plus de six mois après l’abolition de la bannière Jacob Lingerie, Jacob ramènera quelques incontournables pour le temps des Fêtes. Voilà une bonne nouvelle pour les clientes qui ont manifesté leur déception sur les réseaux sociaux, souligne Cristelle Basmaji, qui est aussi rédactrice en chef du blogue Vivre chic de Jacob.