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Cinq trucs pour mieux gérer la rivalité fraternelle

Même si chaque enfant a une personnalité différente, évitez de leur donner des étiquettes, car en les comparant ainsi, on nourrit leur rivalité.

Entre frères et sœurs, les prises de bec sont souvent inévitables. Voici quelques trucs pour éviter que ces conflits dégénèrent et empoisonnent le quotidien de toute la famille.

CV
Marie-Claude Hébert
Psychologue
Nombre d’années d’expérience: 19 ans.

1. Passer des moments en tête à tête avec chacun

Pour un enfant, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur n’est pas toujours perçue de façon positive, puisqu’il ne bénéficie plus de l’amour exclusif ni de toute l’attention de ses parents. Pour éviter qu’il ne se sente moins important ou mis de côté, Marie-Claude Hébert suggère aux parents de passer du temps seul à seul avec lui. «Les parents le font généralement quand le plus petit dort, mais il peut être intéressant de planifier des tête-à-tête à d’autres occasions, afin de varier les activités et les moments où elles ont lieu», dit-elle.

2. Choisir ses mots avec soin

Même si chaque enfant possède une personnalité différente, il faut s’abstenir de leur donner des étiquettes (par exemple: «le petit comique» ou «la grande sensible»). En les comparant ainsi, on nourrit leur rivalité, en plus de mettre l’accent sur ce qui les distingue plutôt que sur ce qui les unit. 

«Lorsqu’un des enfants a un comportement inadéquat, il est préférable de le recadrer de façon positive, de manière qu’il sache ce qu’on attend de lui et qu’il ne se sente pas dévalué.»


Marie-Claude Hébert, psychologue

3. Viser l’équité plutôt que l’égalité

Être juste ne signifie pas donner la même quantité de chaque chose à tous, mais plutôt tenir compte des besoins spécifiques de chaque enfant. Par exemple, il est normal que l’aîné aille au lit 10 minutes plus tard que le cadet. «Quand l’aîné atteint quatre ou cinq ans, on peut aussi lui permettre d’exécuter certains gestes qui étaient jusque-là réservés aux parents, comme mettre en marche le grille-pain. En plus d’alléger la routine familiale, cela rappelle à l’enfant qu’il est le plus vieux, qu’il accomplit des tâches réservées aux plus grands, et l’aide à se sentir privilégié», souligne Marie-Claude Hébert.

4. Fêter en ne laissant personne de côté

À l’anniversaire d’un membre de la fratrie, certains parents offrent aussi des cadeaux aux enfants qui ne sont pas fêtés, afin de ne pas susciter de jalousie. Or, pour inculquer à chacun l’importance de se réjouir lorsque leurs frères et sœurs vivent de beaux moments, il est préférable de ne pas procéder de la sorte. «Toutefois, on peut permettre aux non-fêtés d’inviter un ami de leur âge. De cette façon, personne ne risque d’être mis à l’écart», indique la psychologue.

5. Valoriser les réussites de chacun

De façon générale, plus un enfant aura une bonne estime de lui, moins il aura tendance à être jaloux. Voilà pourquoi il est important de lui faire vivre des réussites, notamment en lui donnant des défis à sa mesure. «Si on désire que nos félicitations aient un véritable impact sur l’enfant, on doit laisser tomber les généralités et être le plus précis possible. Par exemple, on ne lui dira pas: «Bravo, ton dessin est beau!» mais plutôt: «Excellent, tu as réussi à colorier à l’intérieur des lignes de ton dessin!»


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