Être enceinte et l’accouchement sont des évènements riches en émotions. Or, la crise de la COVID-19 vient ajouter son lot d’inquiétudes et de défis chez des milliers de futures mères.
D’abord, puisque leur système immunitaire est fragilisé, les femmes enceintes doivent redoubler de prudence pour éviter de contracter le virus. Il est en effet plus difficile de soigner les complications de la maladie chez les futures mamans, car la prise de médicaments peut être déconseillée et les traitements pour les troubles respiratoires peuvent avoir des impacts négatifs sur la grossesse.
Rassurez-vous en vous disant que lorsque votre enfant sera plus âgé, vous pourrez lui parler du contexte extraordinaire dans lequel il est né.
Pour limiter les risques de contagion, les suivis médicaux ne nécessitant pas de prélèvements peuvent s’effectuer par téléphone ou visioconférence. Lors de l’accouchement, des mesures de protection particulières sont mises en place et aucune visite n’est permise après la naissance de l’enfant.
Accompagnement à l’accouchement
Lors de son point de presse du 6 avril dernier, le premier ministre du Québec, François Legault, a rassuré les femmes enceintes : elles pourront être accompagnées par une personne pendant leur accouchement dans tous les hôpitaux du Québec, y compris à l’Hôpital général juif de Montréal, qui a récemment abandonné l’interdiction d’accompagnement.
La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a ajouté que son ministère travaille sur l’instauration de corridors de service afin que les mamans devant accoucher bientôt à l’Hôpital général juif et qui souhaitent absolument être accompagnées puissent aller dans un autre établissement. Mme McCann a insisté sur le fait qu’actuellement, le gouvernement n’a aucune intention d’instaurer cette consigne dans les autres hôpitaux du Québec.