La demande de la Ville de Saint-Lazare d’être exclue de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) en ce qui a trait à la gestion des paliers d’alerte de la pandémie a été refusée. Le découpage abusif pourrait avoir des impacts sur l’efficacité des mesures mises en place, selon le directeur national de la Santé publique.
Dans une lettre adressée au maire Robert Grimaudo, Dr Horacio Arruda indique que la division en sous-régions est à éviter, car elle pourrait encourager les citoyens de zones avoisinantes à visiter massivement un autre territoire.
De plus, il avance que «pour des petits territoires, un nombre limité de cas additionnels pourrait occasionner de grandes fluctuations dans le taux d’incidence de cas de la COVID-19».
Un trop grand nombre de zones pourrait aussi «amener des enjeux au niveau […] des défis de communication des mesures auprès de la population», écrit-il.
La Ville avait envoyé sa demande à la suite de la séance du conseil municipal du 13 octobre, où cette question avait été abordée. L’objectif était de ne pas répéter la situation vécue en mai dernier, alors que la ville de Rigaud avait pu rouvrir ses commerces deux semaines plus tôt que ceux de Saint-Lazare, malgré un nombre de cas comparable.
Le maire de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon, avait également exprimé sa déception d’être inclus dans la CMM en ce qui a trait à la gestion de la pandémie. Lui aussi a reçu une copie de la lettre de Dr Arruda.
Les deux administrations ne comptent pas poursuivre leurs démarches d’exclusion.