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Une quarantaine de cégeps seront en grève en mai

Le cégep Marie-Victorin

Une quarantaine de cégeps seront en grève du 11 au 13 mai afin de dénoncer «la stagnation de leur négociation et par l’impasse dans laquelle les entraîne le gouvernement».

Les 45 syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), qui concerne 15 000 enseignants dénoncent «un simulacre de négociations» après une convention collective expirée et 18 mois de pourparlers.

Les syndicats estiment être arrivés «au bout de leurs options» et déclarent ne pas hésiter à faire valoir leur droit de grève.

«L’exaspération est bien là. On sent que le gouvernement joue la carte de l’usure et les pourparlers font du surplace depuis un bon moment. C’est dommage qu’au lieu de favoriser le dialogue et l’écoute, nos vis-à-vis nous poussent dans nos derniers retranchements, alors qu’ils devraient travailler avec nous pour améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage dans le réseau collégial», déclare Yves de Repentigny, vice-président responsable du regroupement cégep de la FNEEQ.

De son côté, la vice-présidente de la CSN, Caroline Senneville demande au gouvernement de souvenirs tous les services publics: « Aujourd’hui, ce sont nos enseignant.es de cégep qui dénoncent l’attitude de fermeture du gouvernement, mais les mandats de grève s’accumulent aussi dans les autres syndicats du secteur public de la CSN. Le gouvernement ne peut plus gérer cette négociation selon ses seules priorités électorales ou selon les crises médiatiques. Sur le terrain, il y a des centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs, dont une forte proportion de femmes, qui doivent pallier les multiples problèmes d’attraction, de rétention et de surcharge de travail…»

La grève voulue par les 45 syndicats des cégeps aura lieu de midi le 11 mai à midi le 13 mai «si la partie patronale persiste à rendre les pourparlers inopérants», précise le communiqué.

Liste des cégeps concernés :

Une entente de principe approuvée à 88%

Un tiers du corps enseignant québécois s’apprête à signer une nouvelle convention collective. Les membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) ont approuvé vendredi l’entente de principe. Les membres de la fédération se sont prononcés en faveur à 88%. La convention des membres de la FAE, qui arrivait à échéance en mars 2020, faisait toujours l’objet de négociations. La centrale syndicale représente près de 50 000 enseignants et enseignantes des réseaux primaire et secondaire.

«Les avancées sont majeures, tant sur le plan salarial, rapprochant les profs québécois de la moyenne canadienne, que pour la reconnaissance de l’autonomie professionnelle» – Sylvain Mallette, président de la FAE

En collaboration avec François Carabin

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