Le 3 mai, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et tous les pays démocratiques de la planète ont souligné la 30e Journée mondiale de la liberté de la presse.
La Journée mondiale de la liberté de la presse sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et représente une journée de réflexion pour les professionnels des médias. Pour souligner l’occasion, Métro Vaudreuil-Soulanges prend la liberté de vous présenter celle du journaliste qui couvre la vie de votre secteur, Olivier Boivin.
Quel est votre regard sur question de la liberté de presse?
La liberté de presse est à la base de la démocratie. Elle est essentielle afin que le public puisse être informé de manière neutre et afin que les instances en position de pouvoir n’en abusent pas. Il est facile de la tenir pour acquise dans un pays comme le nôtre, mais je pense qu’il est important de continuer d’en parler pour s’assurer qu’elle ne s’effrite pas.
Quel est votre point de vue sur le phénomène des fausses nouvelles (fake news)?
D’une part, c’est dangereux que certaines personnes croient des affirmations qui ne sont pas validées, mais d’un autre côté, je crois que cette problématique est tributaire du fait qu’une partie de la population ne se reconnaisse pas dans les médias traditionnels. Il faut trouver un moyen de les ramener vers des sources d’information qui sont vérifiées. Une étude plus approfondie du phénomène est nécessaire selon moi pour l’éradiquer à la source.
Comment percevez-vous le rôle d’un journaliste local?
Mon rôle est d’informer les résidents des différentes municipalités de la région de ce qui se passe près de chez eux. Dans les grands médias, on parle souvent de sujets qui touchent l’ensemble de la population québécoise ou canadienne, mais des décisions sont prises chaque semaine au niveau local, qui ont un impact direct sur la vie des résidents. Je dois rapporter sans prendre position et également de contribuer au sentiment de fierté que les Vaudreuil soulangeois ont pour leur région.