L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a organisé une session extraordinaire mercredi matin afin de donner certaines précisions sur le nouveau variant Omicron. L’instance mondiale a tenu à rappeler que les vaccins actuels demeurent pour l’instant la manière la plus efficace de se protéger contre le nouveau variant Omicron.
Rien n’indique que les vaccins sont moins efficaces contre Omicron, a dit l’organisation internationale, qui s’attend à avoir plus d’informations dans les prochains jours concernant sa transmissibilité.
Certains indices suggèrent toutefois que le variant Omicron aurait un risque de transmission accru, mais qu’il provoquerait des symptômes plutôt légers. C’est ce qu’a affirmé la scientifique en chef de l’agence onusienne, Soumya Swaminathan. Elle a toute de même rappelé qu’il y a encore trop d’inconnu pour affirmer quoi que ce soit avec certitude.
C’est le 29 novembre dernier que le nouveau variant B.1.1.529 a été détecté. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré qu’il s’agit d’un «variant préoccupant», et lui a attribué le nom d’Omicron.
Toujours selon l’OMS, des cas de ce nouveau variant ont été repérés dans 23 pays différents en date d’aujourd’hui.
Vers un accord international
La réunion exceptionnelle de mercredi visait également à lancer le début d’un processus de négociation en vue d’un accord international pour mieux combattre les pandémies. Cet accord traitera de la prévention, de la préparation et de la riposte aux pandémies.
Les membres de l’OMS travailleront dans les prochaines années à la rédaction de ce «traité international sur les pandémies». Le calendrier vise un rapport intermédiaire en mai 2023, suivi de conclusions en mai 2024.
Cet accord servira ainsi d’instrument à l’échelle internationale et permettra une préparation en amont face aux pandémies futures.