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Image sanglante: un internaute arrêté

Sylvain Lévesque

Sylvain Lévesque

L’internaute qui avait diffusé plus tôt cette semaine une image sanglante du député caquiste de Chauveau, Sylvain Lévesque, a été arrêté, a révélé la Sûreté du Québec (SQ) ce samedi matin. C’est la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec qui a procédé son arrestation, dans la soirée du premier septembre.

L’individu, un homme de 44 ans, a été arrêté à son domicile, dans la municipalité de Sainte-Béatrix. Il a depuis été libéré, mais il comparaîtra le 29 septembre au Palais de justice de Joliette.



«Ce sera le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) qui déterminera les accusations qui seront déposées contre lui. On rappelle que l’enquête est toujours en cours concernant le ou les auteurs des méfaits envers les pancartes électorales», précise Nicolas Scholtus, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).

Rappelons que le caquiste Sylvain Lévesque avait porté plainte suite à la mise en ligne de son portrait ensanglanté, le 31 août dernier: «je suis allé porter plainte au poste de police ce matin. Ce genre de publication est inacceptable. On peut être contre des idées, mais la violence et l’intimidation ne seront jamais tolérées. Malgré ça, rien ne m’empêchera d’aller à la rencontre des citoyens de Chauveau», avait-il déclaré dans un gazouillis.

En plus de cette image sanglante postée par un internaute, d’autres incidents violents à l’égard d’élus sont survenus cette semaine, faisant de la sécurité des candidats une préoccupation majeure de la campagne électorale en cours.

La députée libérale sortante dans Saint-Laurent, Marwah Rizqy, a été visée par des menaces de mort. Dans la nuit de mardi à mercredi, le bureau de circonscription du député libéral Enrico Ciccone a été vandalisé.

Jeudi, François Legault a lancé un appel au calme, implorant la population de ne pas «attiser la colère». Le premier ministre sortant a aussi mis en place un service téléphonique accessible en tout temps, pour les candidats des cinq principaux partis politiques qui ne se sentiraient pas en sécurité.

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