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COP15: le droit de manifester compromis?

Le déploiement policier planifié pour la COP15 sera le plus important à Montréal depuis 20 ans. La situation préoccupe la Ligue des droits et libertés (LDL), qui craint que le droit de manifester soit brimé. Plusieurs mobilisations citoyennes sont prévues.

À plusieurs reprises, notamment dans le cadre de manifestations comme le Sommet des Amériques en 2001 à Québec ou les manifestations étudiantes en 2012, le droit de manifester a été écorché, rappelle la LDL. Les périmètres de sécurité bétonnés installés autour du palais des congrès pour la COP15 sont antidémocratiques, estime-t-elle.

«À plusieurs occasions, les forces de l’ordre ont délimité un espace, souvent très restreint, dans lequel devaient se cantonner les manifestant-e-s. Ce fut le cas en 2018 lors du G7 à Québec, par des restrictions de rue, tout comme à La Malbaie, avec l’instauration d’une zone de libre expression circonscrite par des clôtures. Ce type de pratiques contribue clairement à entraver l’exercice du droit de manifester des citoyen-ne-s», prévient la LDL via communiqué.

«La manifestation et la liberté d’expression, des façons d’exercer la démocratie et de participer comme citoyen-ne-s aux prises de décision, sont essentielles pour éveiller les consciences et faire bouger les dirigeant-e-s, surtout dans le contexte des crises environnementales», affirme la coordonnatrice de la LDL, Laurence Guénette.

Le COP15 se tiendra au palais des congrès dans Ville-Marie, du 7 au 19 décembre.

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