L’administration Plante est favorable à l’étude du projet de train grande vitesse (TGV) reliant Québec et Toronto. Le géant du transport français Alstom considère qu’il s’agirait d’un lien plus efficace qu’un train à grande fréquence (TGF).
«Les projets de transport collectif seront toujours accueillis favorablement à Montréal et le projet de TGV mérite d’être étudié», réagit l’attachée de presse principale du cabinet de la mairesse de Montréal, Catherine Cadotte.
«Les besoins de financement des sociétés de transport sont criants et nécessitent une réponse immédiate, mais il faut aussi planifier dès maintenant l’avenir de la mobilité passant aussi par une offre interrégionale efficace», ajoute-t-elle.
Cette offre interrégionale est abordée par le président d’Alstom pour les Amériques, Michel Keroullé, dans une entrevue avec le Journal de Montréal. Il estime que le TGV serait plus rentable et meilleur pour l’environnement puisque la vitesse du train encouragerait les gens à l’utiliser plutôt que la voiture dans leurs déplacements entre les deux provinces. L’objectif devrait être de faire passer le temps de parcours entre Toronto et Montréal de cinq heures à moins de trois heures.
«Tant qu’à mettre des sommes comme celles-là, autant que soit dans un investissement le plus rentable possible et qui amène l’impact à la fois économique et sociétal le plus élevé», a-t-il confié.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a été catégorique en conférence de presse mardi dernier en affirmant que le gouvernement fédéral devrait envisager un TGV plutôt qu’un TGF, insistant sur sa capacité de transporter des gens avec une durée moindre en plus d’encourager un transfert modal des gens qui se déplacent dans le corridor reliant Québec et Kingston et passant par Montréal.