On s’imagine qu’il habite Westmount, mange du foie gras au petit-déjeuner, conduit une voiture de luxe et joue au golf avec René Angélil. Les millionnaires correspondent rarement à cette image folklorique.
Pour vous en convaincre, laissez-moi vous présenter Robert. Âgé de 53 ans, il vit en couple. De cette union sont issus deux enfants, maintenant adultes. Il travaille pour le même employeur depuis près d’un quart de siècle et touche 70 000 $ par an. Parce qu’il cotise déjà à un fonds de pension qui lui assurera à la retraite 60 % de son salaire actuel, Robert n’a amassé que 50 000 $ dans son REER.
Par contre, en épargnant systématiquement 20 % de son salaire brut, il a accumulé au fil des ans plus de 500 000 $ hors REER. Comment a-t-il réussi cet exploit? Robert consomme peu, liquide chaque mois le solde de sa carte de crédit, refuse d’en augmenter la limite et d’en prendre une deuxième. Il garde 5 000 $ dans un compte courant pour pallier les imprévu
La famille a une seule voiture, d’occasion en plus. Pour se rendre au bureau, Robert utilise son vélo l’été et le transport collectif l’hiver. Sur la rive nord, il possède un duplex complètement payé, qui lui procure un revenu d’appoint, puisqu’il loue le deuxième logement. Vous croyez qu’il se prive? Au restaurant, il ne regarde pas à la dépense. Chaque année, il voyage à l’extérieur du Québec. Non, sa grande richesse, selon lui, c’est de n’avoir ni dettes ni biens inutiles.
Robert, dont le profil s’écarte nettement de celui décrit au début de cet article, dispose pourtant d’un actif total dont la valeur dépasse largement le million. Je vous en parle parce que c’est un bel exemple de liberté financière!
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