La compagnie Mondelez ne reviendra pas sur sa décision. Lors d’une rencontre avec les élus locaux Réal Ménard, Carole Poirier et Marjolaine Boutin-Sweet, les hauts dirigeants de l’entreprise ont maintenu que la biscuiterie d’Hochelaga-Maisonneuve fermera ses portes, occasionnant la perte de 454 emplois.
«Nous avons eu une discussion franche et directe. Toutes les questions ont été posées afin de comprendre cette décision et les impacts sur notre communauté. Mais, c’est très clair, il n’y aucun espoir que les emplois soient sauvés. Je suis très déçu», a fait savoir le maire de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard, quelques minutes après la fin de la rencontre.
Demeurant sur ses positions, Mondelez a même dit refuser toute aide au niveau du financement public.
«Malgré la déception, nous poursuivrons nos démarches afin de nous assurer que les travailleurs pourront quitter leur emploi dans les meilleures conditions possibles et qu’ils soient accompagnés adéquatement vers de nouvelles perspectives d’emploi», a mentionné M. Ménard, ajoutant qu’une rencontre devraient avoir lieu avec les représentants syndicaux, sous peu.
Engagement dans la communauté
Les élus ont mentionné s’être assurés que la compagnie poursuivrait son engagement envers les organismes locaux qu’elle appuie, comme les Jeunes sportifs de Hochelaga et la Fondation du Dr Julien. La réponse s’est avérée positive.
«On leur a aussi souligné qu’on souhaitait qu’ils continuent de s’approvisionner chez Sucre Lantic, une compagnie de chez nous, a affirmé la députée de Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier. En plus des emplois perdus chez Mondelez, j’espère que nous n’aurons pas en plus à faire face à une perte de production chez Sucre Lantic.»
À ce sujet, les dirigeants ont affirmé que des vérifications serait effectuées, mais n’ont pas voulu prendre d’engagement.
«Maintenant, notre mission est de s’assurer de protéger les travailleurs, ainsi que l’économie du quartier. On s’assurera qu’une transition soit faite en douceur et on va continuer d’appuyer nos travailleurs, comme nous l’avons fait jusqu’à maintenant», a conclu Marjolaine Boutin-Sweet, députée de Hochelaga.