Montréal

Grand Splash: le projet de bain portuaire reçoit l’appui de Québec

Grand Splash bain portuaire

Des dizaines de citoyens et des élus sautent à l'eau à l'occasion du 15e Grand Splash, afin de revendiquer un meilleur accès public à l’eau dans le grand Montréal.

Alors qu’une centaine de personnes ont sauté mardi dans le fleuve Saint-Laurent dans le cadre de la 15e édition du Grand Splash, la Ville de Montréal garde le cap sur son projet de bain portuaire, qui est accueilli favorablement par Québec.

L’événement annuel, qui vise à revendiquer un meilleur accès public aux berges de l’île de Montréal, a attiré tant de citoyens mardi matin que la soixantaine de gilets de sauvetage qui avaient été prévus par les organisateurs n’ont pu répondre à la demande.

«C’est très significatif du besoin des Montréalais d’avoir accès au fleuve, à un fleuve de qualité, et il faut répondre à ce besoin-là», a déclaré la ministre déléguée aux Transports et responsable de la région métropolitaine, Chantal Rouleau. La ministre a elle-même sauté mardi dans l’eau du fleuve, tout comme plusieurs élus municipaux.

Bain portuaire

Bien qu’elle soit tolérée pendant le Grand Splash, la baignade est actuellement interdite sur le site du Vieux-Port de Montréal pour des raisons de sécurité. La Ville de Montréal poursuit toutefois ses études concernant la création d’un bain portuaire près de la plage du quai de l’Horloge. Un projet que l’ancienne administration municipale avait prévu réaliser à temps pour le 375e anniversaire de Montréal en 2017.

«Le bain portuaire, c’est quelque chose auquel je crois énormément. […] Il y aura sans doute des nouvelles à venir parce que c’est un projet que je continue à suivre de très près», a ajouté l’ancienne responsable de l’eau sous l’administration de Denis Coderre. Cette dernière n’a d’ailleurs pas fermé la porte à une éventuelle contribution financière de Québec à ce projet. 

Le responsable de l’eau au sein de l’administration de Valérie Plante, Sylvain Ouellet, a pour sa part souligné que la Ville devra d’abord «encore avoir des négociations avec les autorités portuaires» avant que ce projet complexe aille de l’avant.

Contacté par Métro, la Société du Vieux-Port de Montréal a toutefois confirmé avoir «déjà donné [son] accord» à la Ville quant à l’utilisation du site pour l’aménagement d’un bassin flottant.

«On est très enthousiastes à l’idée d’accueillir un bain portuaire au Vieux-Port de Montréal et on continue notre collaboration avec la Ville de Montréal pour que ça puisse devenir une réalité», a indiqué le porte-parole de l’entité fédérale, Jean-Philippe Rochette. 

Les forts courants dans ce secteur de même que les enjeux concernant l’entretien hivernal d’un éventuel bain portuaire font partie des facteurs qui rendent ce projet complexe, et donc coûteux pour la Ville.

«Il faut accélérer le processus. Ça n’a pas de bon sens que ça prenne autant de temps.» -Alain Saladzius, président de la Fondation Rivières 

Qualité de l’eau

Des tests menés dans les derniers jours et mardi matin en prévision de l’événement font état d’une qualité de l’eau jugée «excellente», indique un communiqué de presse publié mardi par la Fondation Rivières, l’organisme qui chapeaute le Grand Splash.

«Ce n’est pas parce qu’il y a certaines journées dans l’année où la qualité de l’eau est mauvaise qu’il faudrait se priver d’aller dans l’eau quand la qualité de l’eau est bonne», a souligné M. Ouellet. 

L’élu a toutefois noté que l’aménagement des berges est souvent «extrêmement complexe».  Cela a notamment été la cas à la plage de Verdun, qui a ouvert officiellement le mois dernier, soit deux ans plus tard que prévu.

 

 

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