L’entreprise montréalaise de vente au détail de lingerie, La vie en Rose, s’exporte pour la première fois de son histoire en Chine. Le premier magasin asiatique de la marque, situé à Guangzhou, au sud du pays, ouvrira le 30 août prochain.
Cela représente un défi de taille pour la compagnie dirigée par François Roberge, qui avait d’ores et déjà tenté de s’installer en Asie, il y a une dizaine d’années.
«Nous sommes passés d’un modèle de franchise à un modèle corporatif pour ce nouvel essai, afin de garder le contrôle sur ces nouveaux magasins», a expliqué le principal intéressé à Métro.
Selon lui, l’Asie, et en particulier l’Inde et la Chine, sont des axes de développement en pleine croissance.
En Chine uniquement, le marché de la lingerie a plus que doublé sur les cinq dernières années, grâce notamment à un pouvoir d’achat et un intérêt porté aux marques étrangères grandissant. Aujourd’hui, la lingerie représenterait plus de 10% du budget d’achat annuel des Chinoises.
Des chiffres très prometteurs pour La Vie en Rose, qui compte ouvrir jusqu’à quatre magasins dans la ville de Guangzhou, dans les deux prochaines années.
«Ce n’est qu’une fois sur place que nous trouverons la bonne recette pour notre nouveau business asiatique. La Chine a des règles propres et très différentes des nôtres et ces deux premières années nous permettront de comprendre la réalité du marché.» -François Roberge, PDG de La vie en Rose
Si la marque prévoit de vendre les mêmes modèles que ceux proposés dans le reste du monde (60% de sa production se fait d’ores et déjà en Chine), elle devra toutefois prévoir de plus petites grandeurs pour combler les besoins des habitantes de la région.
La marque espère se faire connaître rapidement sur place, mais également dans d’autres régions d’Asie.
Les nombreuses plateformes de commerce en ligne présentes en Asie devraient permettre à l’entreprise québécoise d’atteindre les populations des pays voisins, comme la Thaïlande ou le Vietnam.