Le Centre de services scolaires de Montréal (CSSDM) a remis hier son protocole d’urgence au gouvernement du Québec. Mieux préparée qu’au printemps, elle se dit prête à faire face à une deuxième vague.
«Les écoles ont aussi remis aux centres de services leurs protocoles d’urgence pour s’assurer que toutes les écoles soient prêtes dans le cas où elles devraient basculer vers un enseignement virtuel», a expliqué Robert Gendron, directeur général de le CSSDM.
Après une rentrée qui a demandé aux enseignants, aux employés et aux élèves de grands efforts d’adaptation, il affirme que tout serait prêt si les écoles devaient fermer demain à cause de la pandémie.
«Il y a des classes qui sont fermées en ce moment et pour lesquelles on a dû déclencher des minis protocoles d’urgence. On a donc mis en place tout ce qui serait les principes reliés au protocole d’urgence. On a regardé la connectivité des élèves et les enseignants se sont préparés à l’enseignement à distance», a précisé le directeur de le CSSDM.
Le contenu pédagogique a ainsi été pensé pour pouvoir s’adapter à un enseignement virtuel si une classe ou une école devait fermer. Pour répondre aux besoins des élèves en terme de matériel informatique, M. Gendron assure que tout a été calculé et qu’ils ne manqueront pas d’ordinateurs.
Environ 4 000 des ordinateurs prévus sont présentement stockés aux centres de service scolaire et le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur pourrait combler les besoins supplémentaires.
En cas de fermeture d’une école au complet, les ordinateurs présents à l’école seraient automatiquement prêtés aux élèves qui en ont besoin d’après le protocole établi par le CSSDM.
Estimer les besoins
Alors qu’une quarantaine de classe sont actuellement fermées, le CSSDM travaille à évaluer de nouveau les besoins des élèves et des enseignants.
Au printemps, le CSSDM avait estimé qu’entre 8 000 et 10 000 élèves montréalais manquaient d’équipement pour suivre un enseignement à distance.
«Toutefois, nous sommes en train de peaufiner cette évaluation pour voir si les besoins ont évolués depuis. Le contexte n’est plus le même qu’au mois de mai, il faut en tenir compte», a conclu M. Gendron.