Depuis la fin novembre 2020, des Rosemontois ont observé une augmentation des vols au-dessus de leurs têtes. Métro a demandé des explications à l’aéroport de Montréal.
Au début de la pandémie, le trafic aérien s’est quasiment arrêté puis a doucement repris son cours. Depuis la mi-juillet, il y a une légère augmentation des vols. En un mois, le nombre de passages aériens correspond à un tiers des vols enregistrés depuis 2019.
Il faut savoir que l’aéroport international Montréal-Trudeau dispose de deux principales pistes d’atterrissages. Ces pistes sont parallèles. Il y en a une située côté sud, la piste 06D-24G et une autre au nord, la piste 06G-24D.
Cette configuration de pistes est la même depuis 1958. Cependant, depuis la fin mars 2020, l’aéroport a dû optimiser l’utilisation de ces deux pistes face à la réduction majeure de ses vols. Ainsi, la piste sud a été temporairement fermée. Elle a partiellement repris du service à l’hiver dernier entre fin novembre et le mois d’avril. Elle permettait d’assurer les atterrissages en cas de tempête de neige, entres autres.
Ainsi, il y a une concentration des activités sur la piste sud. Les avions survolent notamment l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie lorsqu’ils atterrissent sur cette piste.
«Il n’y a cependant eu aucun changement dans les procédures d’atterrissage. Il est important de noter que plusieurs facteurs météorologiques tels que l’humidité, la hauteur du plafond nuageux, la vitesse du vent peuvent influencer la propagation du son», a indiqué Anne-Sophie Hamel, directrice des affaires corporatives et des relations médias de l’aéroport international Montréal-Trudeau. Cela peut donner l’impression que les avions volent à basse altitude sur l’arrondissement.
Les avions atterrissant du côté de Saint-Laurent, les nuisances sonores et la basse altitude sont ainsi plus intenses dans ce coin de l’île.