Montréal investira 8,8 M$ pour le verdissement, le réaménagement et la sécurisation des abords du futur centre Sanaaq. Ces nouveaux espaces verts au centre-ville devraient voir le jour à l’automne 2023 selon la mairesse Valérie Plante.
En tout, ce seront près de 1400 m2 de nouveaux espaces verts qui viendront s’ajouter à ceux qui existent dans le district de Peter-McGill, au centre-ville. Une quarantaine d’arbres seront aussi plantés. L’aménagement viendra contrer l’important déficit de verdure dans le quartier.
Le projet contribuera également à l’adaptation de la ville face aux changements climatiques. Il permettra notamment une meilleure gestion des eaux pluviales et réduira les îlots de chaleur.
L’objectif est aussi de créer un milieu de vie autour du futur centre culturel et communautaire Sanaaq. Le projet permettra de bonifier l’accès au futur centre par l’ajout d’une grande esplanade en contrebas de son parvis.
Les travaux qui débuteront à l’automne prochain permettront de mettre à niveau les infrastructures souterraines et les aménagements de surface. La sécurité du secteur sera ainsi bonifiée par l’ajout de traverses piétonnes, de saillies de trottoir et d’autres éclairages.
Les réaménagements concerneront la place Henri-Dunant, le parc Hector-Toe-Blake, les rues Tupper et du Sussex ainsi que l’avenue Hope dans le district de Peter-McGill.
«Réfléchi avec les partenaires du quartier, il permettra de répondre concrètement au déficit d’espaces verts et de parcs dans l’ouest du centre-ville. […] Il permet de créer un véritable pôle civique, des espaces verdis extérieurs jusqu’aux nouveaux services publics à l’intérieur, tout en consolidant la coulée verte telle qu’évoquée dans le PPU du Quartier des grands jardins», a déclaré Valérie Plante.
Ce projet est né à la suite des recommandations de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) pour le Projet Chidren, du PPU des Grands jardins ainsi qu’aux revendications des citoyens lors des conseils d’arrondissement.
Prendre des espaces où il y en a
La mairesse a souligné la difficulté qu’a l’arrondissement Ville-Marie à acquérir des terrains pour du verdissement. Selon elle, il est difficile lorsqu’un terrain se libère de choisir quel type de projet y implanter.
«Dans tout l’arrondissement, acheter des terrains pour les verdir est extrêmement dispendieux et ça entre aussi en compétition avec des besoins de logements, a expliqué Valérie Plante. Ce projet-là, pour moi, est merveilleux, car c’est l’espace public […] Il faut miser sur se réapproprier des espaces de la voie publique, qui appartient à tout le monde et qui ne coûte rien au contribuable».
La mairesse ne s’est cependant pas prononcée sur d’autres projets qui pourraient voir le jour dans l’arrondissement.