L’épidémie de variole simienne, qui touche majoritairement Montréal, continue de progresser au Québec et à travers la planète. La campagne de vaccination a toutefois permis d’administrer plus de 7500 doses de vaccin au Québec.
En date du 27 juin, le Québec recense 202 cas de variole simienne, dont 188 cas à Montréal. La semaine dernière, le nombre de cas recensés était de 182 en date du 22 juin.
Lors d’une conférence de presse sur l’épidémie tenue à la mi-juin, la directrice régionale de santé publique de Montréal (DRSP), la Dre Mylène Drouin, a dit que Montréal était «l’épicentre de l’Amérique». Pour contrer la progression de l’épidémie et avec le début de la saison estivale, les autorités de santé publique avaient alors élargi la vaccination aux hommes qui prévoient venir à Montréal et d’y avoir des rapports sexuels avec d’autres hommes.
La Direction régionale de la santé publique (DRSP) explique que la situation «demeure sous contrôle malgré la lente progression du nombre de cas à Montréal».
Une épidémie qui évolue aussi à l’échelle mondiale
La variole simienne est aussi en progression ailleurs. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé 3413 cas entre le 1er janvier et le 22 juin dans près de 50 pays et territoires à travers le monde. L’OMS indique avoir recensé 1310 nouveaux cas depuis son dernier bulletin du 17 juin dernier. De plus, huit pays se seraient ajoutés à la liste des pays touchés par l’épidémie. Une personne est décédée à ce jour de la variole simienne, au Nigéria.
Depuis le début de l’épidémie, la transmission se fait majoritairement entre des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. La transmission ne se limite toutefois pas à ce groupe.
La variole simienne n’est pas une infection transmise sexuellement (ITS). Elle se transmet lors de contacts étroits et prolongés, mais aussi au travers d’objets contaminés.