La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) a récemment exprimé ses préoccupations concernant le projet d’aménagements compensatoires pour le chevalier cuivré dans les îles de Verchères, une étape préliminaire au projet d’expansion du Port de Montréal à Contrecoeur. L’organisation appelle le gouvernement fédéral à respecter les obligations de consultation publique prévues par la Loi sur l’évaluation d’impact, une étape jugée cruciale pour la transparence et la responsabilité environnementale.
La SNAP Québec exhorte le gouvernement à reprendre le processus de détermination des effets environnementaux du projet, en soulignant l’importance de respecter les lois en vigueur. Alain Branchaud, biologiste et directeur général de la SNAP Québec, a critiqué le manque de consultation publique, une exigence légale qui n’a pas été respectée, selon lui.
En parallèle, l’organisation demande à l’Administration portuaire de Montréal (APM) de se conformer à la Loi sur les espèces en péril. Cela inclut l’obtention d’un permis en vertu de l’article 73 de cette loi, une démarche nécessaire pour protéger l’habitat du chevalier cuivré, une espèce unique au Québec et inscrite sur la Liste rouge de l’UICN.
Le Port de Montréal souhaite agrandir ses installations de Contrecoeur, sur la Rive-Sud de Montréal. Le projet empièterait toutefois sur l’habitat du chevalier cuivré, la seule espèce animale trouvée uniquement au Québec. Le chevalier cuivré est une espèce menacée.
La semaine dernière, Pêches et Océans Canada a autorisé l’aménagement d’un nouvel habitat pour ce poisson près de l’île aux Boeufs, un peu en amont de Contrecoeur. Les permis pour les travaux d’agrandissement n’ont pas encore été octroyés.
Manifestation à Contrecoeur
Dimanche, des militants écologistes ont manifesté près des installations du Port de Montréal à Contrecoeur. La chef du parti Climat Québec, Martine Ouellet, était notamment présente.
Selon SNAP Québec, les statistiques montrent que 63% des projets de compensation dans les milieux hydriques au Canada ont eu des impacts négatifs sur les espèces qu’ils étaient censés protéger.
Alain Branchaud appel l’Autorité du port de Montréal à intégrer «la rigueur et le sens des responsabilités» dans leurs procédures.
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