Montréal pourrait bien recevoir plus de 13 000 adeptes du transport collectif en 2015. La métropole figure parmi les trois villes susceptibles d’accueillir le congrès biennal de l’Union internationale des transports publics (UITP) et une exposition sur les transports urbains. «Il s’agit d’un événement prestigieux de grande envergure», a fait savoir mercredi le président-directeur général de l’Agence métropolitaine de transport, Joël Gauthier.
Une délégation de l’UITP était de passage à Montréal cette semaine. Son secrétaire général, Hans Rat, s’est dit impressionné par l’offre de transport collectif à Montréal, qui est de niveau international selon lui. Les villes de Milan et de Francfort sont les deux autres villes retenues par l’UITP. Le président de la STM, Michel Labrecque, avoue que la compétition s’annonce féroce. «[La Ville de] Milan a des réseaux de bus articulés, elle est en train de mettre en place des systèmes rapides par bus et les péages s’en viennent, a-t-il exposé. À Francfort, c’est la puissance logistique allemande.
La synchronisation entre leur mode de transport et l’information en temps réel est fabuleuse.» Malgré tout, l’ambitieux plan de transport de Montréal et la cohésion entre les acteurs régionaux dans le domaine du transport en commun rendent la candidature de Montréal intéressante, selon M. Labrecque. D’ici 2015, de nombreux projets se concrétiseront. Le SRB sur le boulevard Pie-IX sera en opération, une partie des nouvelles voitures de métro circuleront dans les tunnels, la flotte des trains de banlieue sera renouvelée et le train de l’Est assurera la navette entre Mascouche et le centre-ville de Montréal.
Le tramway n’aura pas encore effectué son retour dans la métropole dans cinq ans, selon M. Labrecque, mais il sera en construction.