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Ce sont finalement les cols bleus de Montréal qui s’occuperont de la surveillance des locaux du SPVM.
L’élu responsable de la sécurité à la Ville, Claude Trudel, a indiqué
mercredi qu’une entente de principe avait été conclue en ce sens entre
le syndicat des cols bleus et la Ville. L’incertitude régnait depuis la
faillite en 2010 de la firme BCIA qui surveillait les locaux du SPVM.
L’entreprise avait obtenu le contrat sans appel d’offres.
L’appel d’offre qui avait suivi n’avait pas été tellement plus
fructueux, au point où la Ville envisageait d’avoir recours à ses cols
bleus. «Financièrement, l’opération se fera à coût nul pour la Ville», a
déclaré mercredi M. Trudel.
Il convient que si les 25 cols bleus qui surveilleront les trois
édifices seront payés plus cher que des agents de sécurité privés, les
coûts de gestion moindres feront que le service ne coûtera finalement
pas plus cher.
Les activités de gardiennage seront en outre considérées comme un
service essentiel et ne pourront donc faire l’objet de débrayage de la
part des employés.