La Ville de Montréal évaluera bientôt ses besoins en terme de produits informatiques.
Les services des technologies de l’informatique, du capital humain et de l’approvisionnement seront en charge de cette étude dont les résultats seront connus dans les premiers mois de 2014.
«C’est une mandat prioritaire», a dit, mercredi, le responsable des technologies de l’information à la Ville, Harout Chitilian, lors de la réunion hebdomadaire du comité exécutif.
Une entente-cadre de 8,9M$ a été soumise aux membres du comité exécutif afin d’acquérir des produits informatiques Microsoft pendant une durée de trois ans. Elle avait pour but de répondre aux besoins de licence des arrondissements et de la ville centre, ainsi qu’à ceux du Service de police de la Ville de Montréal pour ce qui est de son système de messagerie.
M. Chitilian a suggéré à ses collègues de laisser en suspens les dispositions de l’entente-cadre qui concernent les licences informations de la Ville, le temps d’analyser les besoins, mais d’adopter celles à propos du SPVM.
«Il y a un besoin urgent de mettre à jour le service de messagerie [du SPVM] parce que le serveur Exchange est en fin de vie utile, a expliqué le responsable des technologies de l’information. Il a été acheté en 2003 et sa fin de vie utile est prévue en avril 2014.»
Les membres du comité exécutif ont répondu positivement à la demande de M. Chitilian.
«Ça ne veut pas dire que, parce qu’on appuie [cette entente-cadre] ce matin qu’on ne veut pas utiliser les logiciels libres», a précisé le maire de Montréal, Denis Coderre.
Harout Chitilian veut d’ailleurs que les logiciels libres, qui sont exempts de droits de licence et facilement modifiables, soient pris en compte dans l’étude qu’il a commandée.
En septembre dernier, le conseil municipal avait refusé d’approuver l’entente-cadre touchant les produits Microsoft. Après un vote serré, il avait préféré renvoyer le dossier au comité exécutif.