Les Amis du Champ des possibles (ACDP) et l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal devraient dévoiler dans moins de deux mois les détails du plan de réhabilitation du Champ des possibles, cette friche urbaine dans le secteur Saint-Viateur Est du Mile End qui accueillait autrefois une gare de triage ferroviaire.
Afin d’y réaliser pleinement toutes les activités envisagées par le regroupement citoyen qui gère cet espace vert avec l’arrondissement, les deux co-gestionnaires devront d’abord présenter au ministère de l’Environnement leur stratégie pour décontaminer cette terre à l’abandon depuis 40 ans. L’ACDP promet une «réhabilitation alternative et innovante», selon ce qu’a indiqué à Métro la coordonnatrice d’ACDP, Caroline Magar.
Métro dévoilait en mai dernier que l’administration du Plateau devait accorder 30 000$ à l’achat de matériel pour le site, mais avait plutôt choisi d’utiliser cette somme pour des recherches réalisées au courant de l’été. Une étude de caractérisation des contaminants ainsi qu’une autre pour le plan de réhabilitation étaient projetées.
En raison des polluants contenus dans le site, Québec impose certaines étapes préalables à l’utilisation du terrain. «Il faut déposer un dossier pour s’enregistrer comme terrain contaminé», précise Catherine Piazzon, du service des communications à l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.
Le rapport des études serait déjà réalisé et en attente d’être approuvé par des ingénieurs avant le dépôt à l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) qui développera les plans et devis du site, indique la porte-parole. L’administration pourra ainsi déposer le dossier d’enregistrement complet «de la façon dont le demande le ministère» par la suite.
L’ACDP précise que le site est tout de même animé en attendant la réalisation du plan d’aménagement complet du terrain. Plusieurs activités d’animation du regroupement citoyen ont déjà été annoncées dans leur plan estival.