C’est bien connu, le vrai père Noël est au Complexe Desjardins à Montréal. Tous vous le diront.
Métro a donc décidé de passer la journée avec lui, afin d’en apprendre un peu plus sur ce personnage mythique qui charme enfants et parents depuis tant d’années. En direct pendant notre rencontre, nous avons publié des photos sur notre page Instagram (que vous pouvez suivre ici).
Alors qu’on pourrait penser que le phénomène de père Noël de centre d’achats s’essouffle avec les années, c’est pourtant tout le contraire. «Cette année plus que toutes les autres, l’achalandage est très élevé. Je rencontre environ 400 enfants par jour. À la fin de la journée, on est épuisé!», explique le père Noël. Il faut savoir qu’étant le vrai de vrai père Noël à Montréal, l’homme derrière le personnage ne sort jamais de son rôle, qui, au final, lui ressemble énormément.
Les lutins nous ont confié qu’il était un homme bon, dévoué et très attentionné auprès des enfants. Il les écoute, pose des questions et en moins de deux minutes apprend à les connaître un peu. D’ailleurs, lorsqu’il nous parle de ses fonctions de père Noël, l’homme est très ému.
Est-ce que les enfants font des listes interminables de cadeaux? Oui, certains. Mais la plupart voient les choses autrement. Le père Noël est très impressionné, mais pas surpris, de voir que les enfants comprennent qu’il n’y a pas que les cadeaux matériels qui comptent. «Les enfants comprennent qu’il y a de quoi au niveau économique. Ils savent que papa et maman n’ont pas toujours beaucoup de sous. Ils demandent des choses simples. Parfois, la paix dans le monde, moins de chicane et de la santé pour grand-maman.»
Parlant de paix dans le monde, le père Noël se réjouit de voir que beaucoup de familles immigrantes viennent le voir. «Des gens qui sont ici depuis deux semaines, deux mois ou un an viennent me voir. Ils viennent avec tellement de bonheur. Ils sont heureux d’être au Québec. Venir voir le père Noël, c’est un rituel d’intégration sociale.»
Si l’homme derrière le père Noël a les mêmes qualités et valeurs que son personnage, il a aussi le même look, naturellement. «Certains enfants me reconnaissent quand je suis en civil. Ils me demandent si je suis le père Noël. Je leur donne alors ma carte d’affaires.» Parce qu’au final, il est le vrai de vrai père Noël, n’est-ce pas?